Environnement et cadre de vie, clés de la lutte contre l’asthme équin

Par le Dr Sophie Paul-Jeanjean, responsable technique et scientifique de la gamme équine Boehringer Ingelheim.

L’asthme équin est caractérisé par une inflammation chronique non infectieuse des voies respiratoires profondes, provoquée par une grande quantité de poussières composées d’agents pro-inflammatoires : endotoxines bactériennes, moisissures, acariens, plantes, débris, poussières inorganiques, gaz toxiques. 

L’amélioration de l’environnement direct, et donc de la qualité de l’air que respire le cheval, est la clé d’une rémission à long terme. Deux approches majeures peuvent permettre de réduire l’exposition aux particules organiques et inorganiques inhalées :

  1. utilisation d’aliments et de litières générant le moins de poussières possible, 
  2. amélioration de la ventilation pour une meilleure élimination des particules et des gaz toxiques.

Sur quels éléments agir ?

. Le foin, première source de particules : à remplacer par une alimentation complète, du foin dépoussiéré en cube, du foin traité thermiquement ou du foin mouillé.
. La paille : privilégier des litières moins poussiéreuses (copeaux de bois dépoussiérés, litière de journaux, cartons...).
. Les aires de stockage des litières et fourrages : à protéger contre l’humidité et les contaminants du sol, à désinfecter régulièrement et à éloigner des dispositifs d’élimination du fumier, des pistes ou des routes.
. La ventilation : à contrôler pour agir sur les autres facteurs environnementaux tels que température, hygrométrie (taux d'humidité de l'air), contamination par les microbes, poussières, concentration des gaz toxiques. 

Pour en savoir plus en images sur le rôle de la gestion de l’environnement dans le traitement de l’asthme équin, cliquez ici.

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