Ensor de Litrange en a terminé avec le sport
Plus apparu en compétitions internationales depuis le CSI 5* de Bois-le-Duc, disputé fin avril, le puissant Ensor de Litrange LXII ne foulera plus les terrains de concours. Âgé de dix-sept ans, le fils de Nabab de Rêve profitera d’une retraite bien méritée.
“Bonne retraite à l’un de mes tous meilleurs chevaux ! Ensor m’a tout donné et m’a tellement appris ces dernières années. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, mon ami”, salue l’Italien Lorenzo de Luca, fidèle pilote du hongre BWP. “Un grand merci à Stephan Conter de m’avoir donné l’opportunité de monter un cheval si spécial. Et bien sûr, un immense merci à Gaïa Ventura et Mélanie Raille, qui ont pris très grand soin de lui.”
Lancé sur la scène internationale en 2012 par le Belge Jos Lansink, Ensor de Litrange avait été acquis en 2016, en partie, par les écuries Stephex. Confié au talentueux Lorenzo de Luca, le bai a engrangé de nombreux succès. Dès leur premier concours commun, les deux complices ont mis la main sur le Grand Prix 3* de Wellington, en mars 2016. S’en est suivie une faste saison en Europe, agrémentée d’une deuxième place dans le Grand Prix 3* d'Eindhoven, deux parcours à quatre points dans la Coupe des nations du CSIO 5* de Rome, un double clear round dans le Coupe des nations Longines de Dublin, suivi d’une victoire dans le Grand Prix et d’une troisième place dans le Majeur de Calgary. Les classements ont continué de pleuvoir pour le couple, qui a ajouté des résultats sur le circuit de la Coupe du Monde Longines à son palmarès, ainsi que les Grands Prix du Longines Global Champions Tour de Shanghaï et Valkenswaard en 2017. Encore deuxième de l’étape reine du CSI 5* de Lyon en 2018, les deux athlètes ont légèrement baissé de pied au cours des trois dernières années. Depuis l’édition 2019 du mythique CHIO d’Aix-la-Chapelle, Ensor de Litrange et son cavalier avaient exclusivement pris part à des épreuves intermédiaires, avant de tenter un retour à 1,55m à Bois-le-Duc, en avril dernier. Finalement, après avoir tant donné, l’attachant bai profitera des prairies belges.