Diagnostiquer et soigner la maladie de Cushing
Le syndrome de Cushing équin est une affection fréquente chez le senior, qu’il convient de diagnostiquer le plus précocement possible pour le bien-être et la santé de votre compagnon.
C’est une maladie d’apparition spontanée et d’évolution progressive : un désordre hormonal dû à une dégénérescence d’une partie du cerveau, l’hypothalamus, caractérisé par une baisse de la sécrétion de dopamine et par l’augmentation de la production de cortisol et d’ACTH.
SIGNES CLINIQUES
Les symptômes sont nombreux et diffèrent en fonction du stade de la maladie : cela peut aller de la baisse de forme à des signes neurologiques, en passant par une perte de masse musculaire, un hirsutisme plus ou moins prononcé, un changement de comportement ou encore une léthargie marquée.
NB : un cheval Cushing sur deux présente une fourbure, mais également un cheval en fourbure sur deux présente un syndrome de Cushing !
DIAGNOSTIC
En cas de suspicion, le vétérinaire procède au dosage hormonal de l’ACTH, réalisé sur simple prise de sang, qui est anormalement élevé en cas de maladie de Cushing. Ce test est souvent nécessaire pour confirmer le diagnostic, notamment lors des stades précoces et pour le suivi thérapeutique.
GESTION DE LA MALADIE
Le syndrome de Cushing ne se guérit pas mais se contrôle médicalement. Des mesures hygiéniques complémentaires (tonte, gestion de la fourbure…) sont nécessaires pour soutenir l’état général du cheval atteint, le temps que la prise en charge médicale améliore les signes cliniques.
Pour en savoir plus, visionnez la Minute Santé dédiée à ce sujet.
Rejoignez le groupe Facebook ‘Tout savoir sur la santé équine’