L’affaire impliquant Jacques Ferrari classée sans suite
Au terme d’une enquête diligentée par le service régional de police judiciaire d’Angers, le Parquet de Saumur a classé sans suite le dossier ouvert après la plainte déposée à l’encontre de Jacques Ferrari pour des faits de nature sexuelle par Anaïs Bega, une voltigeuse placée sous la responsabilité du champion du monde en tant qu’entraîneur. “Aucun élément n’a permis d’établir concrètement les faits. De plus, la plaignante est revenue sur ses déclarations initiales lors d’une ultime audition devant les enquêteurs”, explique l’avocat de Jacques Ferrari.
“À partir du moment où je me suis retrouvé expulsé de mon équipe avant le premiers concours de sélection de l’année 2018 qui devait nous amener aux jeux mondiaux aux États Unis, la présomption d’innocence a toujours été bafouée. Sans prendre la peine de vérifier la véracité des faits, nombreux sont ceux qui se sont permis de commenter, relayer, diffamer, publier […] des accusations mensongères à mon encontre”, déclare par voie de communiqué Jacques Ferrari, qui sort de trois longues années “d’une chute sans fin, d’une spirale infernale où il a personnellement et professionnellement tout perdu: travail, réputation, vie de couple, dignité, droit à concourir et entraîner […] Jacques Ferrari a toujours clamé son innocence, aujourd'hui, enfin, même si on ne lui rendra jamais les trois années qu’il vient de perdre, il recouvre un minimum de fierté. Face à la vindicte de ses pairs, qui l’ont toujours considéré comme coupable, M. Ferrari a réussi à force de volonté à surmonter les épreuves. Il remercie toutes les personnes qui sont restées à ses côtés, confiantes et bienveillantes, pour le soutenir”, concluent ses conseils.