CSI 4* Vilamoura : Piergiorgio Bucci récidive et s’offre un triplé
Que dire, si ce n’est que Piergiorgio Bucci se sent comme dans son jardin à Vilamoura ? L’Italien de quarante-six ans, légèrement en retrait à haut-niveau ces dernières années, réussit un véritable carton plein depuis le début de la tournée automnale de Vilamoura. Pour preuve, il a remporté les trois derniers Grands Prix qui s’y sont déroulés. Rien que ça. Son dernier succès en date est celui glané dimanche 31 octobre, dans le CSI 4* de Vilamoura. Comme Martin Fuchs dans la Coupe du monde de Lyon, le Transalpin a lui aussi signé un triplé, mais en… trois semaines seulement !
Après sa victoire la semaine dernière en compagnie de Carpe Dieme J&F Champblanc, Piergiorgio Bucci s’est de nouveau imposé avec Cochello, son cheval de tête, qui avait déjà remporté le premier Grand Prix 4* de Vilamoura, le 17 octobre, ainsi qu’un succès de même niveau en mars dernier, toujours sur la piste espagnole. Cette fois, la paire a défié neuf autres couples, dans un barrage délicat. En effet, seuls trois couples sont parvenus à aligner deux clear rounds. Rapide, mais pas intrépide, les lauréats du jour ont coupé la ligne d’arrivée en 40”10. Deux paires ont réussi à faire mieux, mais ont été sanctionnées d’une et deux fautes. Mais ce tempo a été plus que suffisant pour l’emporter. Premier poursuivant du couple formé par Piergriorgio de son gris de douze ans, le Belge François Mathy Jr n’a pu faire mieux que… 45”55 avec le puissant Uno de la Roque. Tous deux accusent donc plus de cinq secondes de débours sur la tête, un fait rare, voire très rare à ce niveau de compétition. La Britannique Nicole Pavitt s’est hissée au troisième rang aux rênes de Madagascar Dwerse Hagen, neuf ans et auteur d’un double zéro en 45”80.
En concédant deux points de temps, l’Allemande Luisa Himmelreich, qui montait Clenur, a terminé quatrième, juste devant Mel Thijssen. La jeune Néerlandaise avait par ailleurs enregistré le plus rapide des chronomètres du jour grâce à Cartolana 2. Malheureusement, et tout comme son frère, Mans, et son père, Leon, l’amazone n’est pas parvenue à laisser toutes les barres sur leurs taquets.
Seule Française engagée dans la compétition, Eugénie Angot a été privée de finale pour un point de temps dépassé en première manche. Avec son Ceres van het Moeshof, qui continue d’engranger de l’expérience du haut de ses neuf ans, la Tricolore s’est tout de même octroyé une convaincante onzième place.