Le haras de Wisbecq vendu à l’État belge pour près de douze millions d’euros
Par l’intermédiaire de sa Régie des bâtiments, l’État belge a fait l’acquisition, il y a dix jours, du haras de Wisbecq, situé à trente kilomètres au Sud-Ouest de Bruxelles. Comportant notamment cent quarante-cinq boxes, deux manèges, une très grande carrière, quatre ronds de longe, un marcheur, des prairies et des paddocks, la structure, qui s’étend sur quinze hectares, était jusqu’alors dédiée au saut d’obstacles et a accueilli de nombreux cavaliers comme Cassio Rivetti, Pilar Lucrecia Cordon ou encore Frédéric Bouvard, qui travaille régulièrement avec Kévin Staut. Elle appartenait à la famille de Gaëtan Decroix.
Désormais, ce sont les chevaux de la cavalerie de la police fédérale belge qui vont investir les lieux. Ils étaient auparavant logés dans le quartier de police de Witte de Haelen, au cœur de Bruxelles, où “les écuries sont vétustes et les équidés ne disposent pas de prairies.” Leur rénovation aurait coûté plus cher que l’achat des infrastructures situées à Rebecq. C’est donc d’abord pour une question de bien-être animal que l’État belge s’est porté acquéreur du haras de Wisbecq, indique le communiqué de presse. “Grâce à quatre cent cinquante panneaux solaires, des espaces intérieurs bien isolés et la collecte d’un million de litre d’eau de pluie par an via les toits, les frais de fonctionnement de ce centre équestre sont très faibles”, peut-on également y lire.