Vingt-trois pays, dont la France, s'engagent pour les droits de l'Homme dans le sport

Vingt-trois pays européens, dont la France, l’Allemagne, la Belgique ou encore les Pays-Bas et l’Espagne, ont signé une déclaration commune visant à défendre “un modèle sportif plus sain, plus éthique [et] plus inclusif.”

“Les ministres des Sports signataires appellent à plus de transparence, de démocratie et à un plus grand respect des Droits de l’Homme dans le travail des fédérations sportives internationales. Nous souhaitons soutenir les organisations sportives à tous les niveaux et coopérer avec elles afin de combattre la corruption, la manipulation [ou encore] les processus décisionnels opaques et non-démocratiques. […] De telles actions ébranlent les valeurs fondamentales du sport et menacent son intégrité. Un esprit démocratique fort devrait être la pierre angulaire de nos fédérations sportives, tant au niveau national qu'international. Si beaucoup de fédérations sportives internationales respectent [les principes de] transparence et [de] démocratie, beaucoup ne le font pas. […] Le temps d’agir est venu. […] Nous soulignons en particulier l’importance d’une transparence totale lors de l’attribution et de la mise en œuvre d’événements sportifs. […]

Nous demandons instamment aux fédérations sportives internationales d’accorder une attention particulière au respect des Droits de l’Homme et des normes en matière de travail. Pour finir, nous appelons [les fédérations] à promouvoir de la non-discrimination et au respect de tous les droits de l’homme, y compris ceux des travailleurs migrants, des enfants, des minorités et des personnes LGBT+, ainsi que la liberté d’expression et de réunion, dans la préparation et l’organisation de tous les événements sportifs internationaux.”

Le cabinet de la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, a tenu à rappeler qu’il s’agissait là de “la deuxième déclaration commune des ministres européens des sports rappelant l’exigence que les droits de l’homme soient mieux pris en compte lors de l’attribution des compétitions sportives.”

Du côté des sports équestres, cette déclaration interroge sur l'attribution de l'édition 2024 de la finale de la Coupe du monde FEI de saut d'obstacles à la ville de Riyadh, en Arabie Saoudite.