National Thermal : Karl Cook empoche la mise
Les athlètes de saut d'obstacles ont pris leurs quartiers au cœur de la carrière principale de Thermal, samedi 22 janvier. Le Grand Prix national, doté de 40.000 $ a réuni vingt-neuf couples. Six athlètes sont parvenus à effacer les treize obstacles et seize difficultés qui composaient le tour initial, construit et pensé par Ken Krome.
Bruno Diniz Das Neves a été le premier à revenir en piste pour la finale au chronomètre avec Adèle XIII. Le Portugais a tenté de mettre la pression sur ses poursuivants mais une barre renversée l’a relégué au quatrième rang. Kaitlin Campbell et Mitch Endicott, juchés sur leurs respectifs Armentos et Chaccrobat, ont quitté la piste avec vingt-quatre et quatre points de pénalités, terminant six et cinquièmes. Trois concurrents restaient alors en lice. Le Brésilien Cassio Rivetti, récent vainqueur d’un Grand Prix 5* avec la pétillante Alanine de Vains, a signé le premier double clear round avec Cristal de Ménardière, un hongre Origines Constatées formé jusqu’en 2020 par le Français Clément Boulanger. Tous deux ont pris la tête du classement avec 41”288. À leur suite, Lisa Carlsen et Livestream 2, un hongre Oldenburg de douze ans, ont accéléré le rythme et ont finalement battu le temps de Cassio Rivetti, laissant toutefois une barre à terre en chemin. Malgré tout, ils sont parvenus à accrocher le troisième rang. Dernier concurrent de l’épreuve, Karl Cook, élève de la légende Éric Navet, avait son destin entre les mains. Avec sa performante Katinka van’t Zorgvliet, le jeune Américain a atomisé le chronomètre en franchissant la ligne d’arrivée en 39”981.
“Pour le premier obstacle, les cellules du chronomètre étaient placées un peu à l'oblique, donc on ne pouvait l’aborder comme on le voulait. Il fallait faire une sorte de virage. Il y avait huit foulées du un au deux, mais il fallait vraiment réussir le premier saut. Tout le monde a fait neuf, car pour faire huit, il fallait vraiment être à l’intérieur de la courbe”, a analysé l’heureux lauréat, qui a préféré assurer les lignes suivantes, se sentant en avance sur la concurrence. “[J’ai Kalinka] depuis environ trois ans maintenant. Elle est super chaude, super fougueuse. On pourrait dire qu’elle est ‘joueuse’. Elle comprend le jeu et elle aime le faire, parfois un peu trop quand elle saute en l'air et que c'est un peu sauvage. [...] Elle est très petite et dans l'écurie, elle est très douce, facile et calme. Quand on la monte, elle est très chaude. Certains jours, comme en début de semaine, je l'ai faite travailler sur le plat pendant une heure, et elle continuait à tirer et à ruer. Elle a tellement d'énergie ! Elle a besoin de cette forme physique et de cette force pour faire cela et on doit juste, en tant que cavalier, rester au top pour que cela ne devienne pas incontrôlable.” La semaine prochaine, le couple concourra de nouveau au Desert International Horse Park, cette fois au niveau 3*, avant de se diriger vers la Floride.