Jean-François Morand : “Ce tracé demandait de la rigueur et un travail millimétré aux cavaliers”
Samedi soir à Bordeaux, Jean-François Morand a eu l’honneur de tracer le parcours de son premier Grand Prix Coupe du monde Longines. Une épreuve qu’il voulait subtile mais qui s’est aussi avérée exigeante, avec un oxer de sortie de triple qu’ont reversée pas moins de dix-sept des trente-neuf concurrents au départ. Pour autant, cette première a offert au public du vrai sport et du beau spectacle. Pour GRANDPRIX, l’Aquitain a accepté d’analyser cette épreuve : “Il est clair que cette soirée n’a pas été de tout repos pour moi (deux des quatre premiers couples au départ ayant trouvé la clé de son parcours, acteurs, observateurs et spectateurs de ce Grand Prix ont pu craindre un grand nombre de sans-faute ; or, il a fallu attendre la toute fin du tour initial pour voir le contingent de barragistes atteindre le nombre de six!, ndlr).
Il est vrai que le triple a occasionné de nombreuses fautes, mais je ne crois avoir exagéré les cotes. Il mesurait 1,60 m de large, ce qui est tout à fait habituel. Néanmoins le vertical que j’avais placé au milieu était plus haut que les deux oxers, ce qui compliquait les trajectoires de saut. De plus, le contrat de foulées entre le mur de palanques et ce triple a été sensiblement transformé par la transition entre les deux abords.
Ce tracé demandait de la rigueur et un travail millimétré aux cavaliers. J’avais conscience qu’il serait délicat et exigerait beaucoup des couples, mais nous avons minutieusement veillé à ne pas mettre les chevaux trop à l’effort. Concernant la première ligne de ce parcours, des obstacles 3 à 6, il était nécessaire de monter au millimètre afin de ne pas se faire surprendre par les enchaînements.
En ce qui concerne le barrage, j’ai vraiment été surpris par les tracés des cavaliers. Alors que j’ai rétréci l’oxer du triple réduit en double, ils n’ont pas été si nombreux à passer devant le un. Il est vrai que le parcours était plutôt long, avec neuf efforts. Maintenant, mon parcours initial ne comportait que treize obstacles, contrairement à certaines étapes précédentes de la Coupe du monde Longines qui en comptaient quatorze. En tout cas, j’ai le sentiment que ce parcours a offert un beau spectacle au public.”
Le parcours ici
Il est vrai que le triple a occasionné de nombreuses fautes, mais je ne crois avoir exagéré les cotes. Il mesurait 1,60 m de large, ce qui est tout à fait habituel. Néanmoins le vertical que j’avais placé au milieu était plus haut que les deux oxers, ce qui compliquait les trajectoires de saut. De plus, le contrat de foulées entre le mur de palanques et ce triple a été sensiblement transformé par la transition entre les deux abords.
Ce tracé demandait de la rigueur et un travail millimétré aux cavaliers. J’avais conscience qu’il serait délicat et exigerait beaucoup des couples, mais nous avons minutieusement veillé à ne pas mettre les chevaux trop à l’effort. Concernant la première ligne de ce parcours, des obstacles 3 à 6, il était nécessaire de monter au millimètre afin de ne pas se faire surprendre par les enchaînements.
En ce qui concerne le barrage, j’ai vraiment été surpris par les tracés des cavaliers. Alors que j’ai rétréci l’oxer du triple réduit en double, ils n’ont pas été si nombreux à passer devant le un. Il est vrai que le parcours était plutôt long, avec neuf efforts. Maintenant, mon parcours initial ne comportait que treize obstacles, contrairement à certaines étapes précédentes de la Coupe du monde Longines qui en comptaient quatorze. En tout cas, j’ai le sentiment que ce parcours a offert un beau spectacle au public.”
Le parcours ici