CSI 5* Londres: le double champion du monde continue sur sa lancée

Henrik von Eckermann sera-t-il, un jour, rassasié de victoires? À n'en pas douter, la réponse est négative! Sacré champion du monde en individuel et par équipes il y a tout juste une semaine aux rênes de son inqualifiable King Edward, le numéro un mondial vient de s'emparer de la deuxième manche de la Global Champions League, qualificative pour le Grand Prix du Longines Global Champions Tour de Londres. Sur les bords de la Tamise, non loin du Stamford Bridge, stade du Chelsea F.C., le Suédois n'a laissé que peu de chances à ses concurrents, devançant nettement son plus proche poursuivant avec le jeune Hollywood V. Avec un chronomètre de 67’’71, il a imposé son fils de Mylord Carthago dans cette épreuve à 1,55m.
Bien heureux du bronze acquis par équipes à Herning, Scott Brash n'a pu faire résonner God Save the Queen devant le public londonien. Juché sur son fringant Hello Mr President, qui a semblé très frais, l'Écossais a longtemps tenu la tête de l'épreuve grâce à son chronomètre de 69’’11, avant que son compatriote scandinave ne vienne le déloger de son trône.
Parti en fin d'épreuve, le Belge Olivier Philippaerts a accroché la troisième place avec son alezan H&M Miro. Très régulier depuis quelques mois, le fils de Diamant de Semilly s'était notamment imposé lors d'une épreuve à 1,50m au CSIO 5* d'Hickstead fin juillet. 

Par équipes, les Berlin Eagles, placés sous les couleurs des écuries Beerbaum puisque représentés par Christian Kukuk et Philipp Weishaupt, se sont emparés de cette étape londonienne de la Global Champions League grâce à quatre parcours parfaits acquis avec Mumbai et Coby 8. 

Deux Tricolores seulement ont réalisé le déplacement en Grande-Bretagne. Olivier Robert, d'abord, juché sur son Vangog du Mas Garnier, vainqueur de l'étape de Rome l'an passé, a buté sur l'entrée du double numéro trois. Vingt-huitième, il s'élancera tout de même dans le Grand Prix. Ce sera également le cas de la jeune Nina Mallevaey, vingt-quatrième. Aux rênes du bouillonnant Crack d'la Rousserie, propre frère des surprenants Viking et Ratina, du même affixe et dont il semble avoir hérité, la cavalière des écuries Torrey Pines d'Éric Lamaze n'a pu éviter une faute sur la sortie du triple numéro six. Quelle progression cependant pour le couple qui a grandement gagné en harmonie en quelques semaines!

Rendez-vous dans quelques minutes pour le début du Grand Prix.

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