Béryl des Prés quitte Antoine Ermann

Alors qu’il évoluait sous sa selle depuis 2018, Béryl des Prés (SF, Popstar Lozonais x Djalisco du Guet) n’apparaîtra plus en compétition internationale sous la selle d’Antoine Ermann. Âgé de onze ans, le hongre Selle Français né chez Roland Bazire a quitté les rangs du Bourguignon, désormais membre de l’écurie Chev'el, pour rejoindre les boxes de Karl Schneider en Allemagne. 

Ensemble, Béryl et Antoine Ermann ont gravi les échelons, des épreuves réservées aux chevaux de sept ans au niveau CSI 4*, en passant par plusieurs classements dans des Grand Prix 3* et une participation aux championnats d’Europe Jeunes cavaliers l’été dernier. Avec le bai, le cavalier de vingt-et-un ans a également terminé quatrième des derniers championnats de France Pro 1 de Fontainebleau. Plus récemment, le couple s'est octroyé la victoire d’une épreuve à 1,45m au CSI 2* de Valence, ainsi que chez les Moins de vingt-cinq ans à Genève, où il a également terminé deuxième du Grand Prix. 

“Après avoir été acheté à six mois par mon père, Béryl nous a toujours marqué par sa qualité naturelle. Quand je l’ai récupéré en début d’année de sept ans, il était assez délicat, ce qui m’a appris à être patient. Il m’a permis de participer à de beaux concours et d’obtenir de nombreux bons résultats. Il a toujours conservé la même envie de faire de son mieux pour nous faire plaisir et c’est ce qui fait de lui un cheval si spécial. Bien-sûr, ça a été une décision difficile, mais ces ventes sont une étape indispensable pour pérenniser notre système et préparer la relève. Bonne route à toi, mon ami !”, a déclaré Antoine Ermann par le biais d’un communiqué. 

“Je suis vraiment reconnaissant envers Beryl pour toutes les émotions qu’il nous a apporté. Nous avons fait un bout de chemin ensemble. Ça a été compliqué au début. Beryl n’a jamais supporté trop de contrainte et il a toujours fallu composer avec son tempérament délicat. Antoine m’a souvent dit ‘quand tu descends de Chonchon, tu te grattes la tête’ (rires). Ce qui a toujours motivé Antoine, c’était la qualité intrinsèque du cheval. J’ai largement approuvé la décision de le mettre sur le marché. À onze ans le cheval arrive à maturité et on a estimé que c’était le bon moment. C’est avec ces transferts que l’on fait tourner la boutique...”, reconnaît Jean Yves Ermann, le père du jeune Tricolore.