Panam Santiago : La dernière chance pour les États-Unis
La Fédération équestre américaine (USEF) a rendu officielle la liste des couples qui représenteront le Stars and Stripes lors des Jeux panaméricains, dont les épreuves de jumping débuteront le 31 octobre. Le Pays de l’Oncle Sam aura gros à jouer puisque les cavaliers menés par Robert Ridland ont jusqu’alors loupé toutes leurs occasions de décrocher une qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la dernière en date étant la finale des Coupes des nations Longines de Barcelone, qui a offert un ticket olympique au Brésil.
Au Chili, trois places seront mises en jeu pour les nations n’ayant pas encore obtenu leur sésame afin de figurer dans les jardins du château de Versailles. Les USA devront notamment batailler contre le Canada, l’Argentine, la Colombie, ou encore le Mexique, également en quête d’une qualification olympique. Pour l’occasion, le chef d’équipe Robert Ridland a sélectionné :
- Karl Cook & Caracole de la Roque, jument Selle Français née en 2012 (Zandor Z x Kannan) propriété de Signe Ostby. Groom : Tessa Falanga
- Kent Farrington & Landon, un hongre du stud-book Zangersheide (Comilfo Plus Z x Quadrillo) propriété de Haity McNerney. Groom : Denise Moriarty
- Laura Kraut & Dorado 212, un hongre Oldenburg né en 2013 (Tailormade Diarado’s Boy x Chacco-Blue) propriété de St. Bride’s Farm. Groom : Margo Thomas
- McLain Ward & Contagious, un hongre DSP (Contagio x For Keeps) propriété de Beechwood Stables LLC. Groom : Virginie Casterman
Réservistes : Lillie Keenan & Argan de Beliard, hongre Selle Français de treize ans (Mylord Carthago x Ahorn) propriété de Chansonette Farm LLC. Groom : Corentin Tual
Caracole de la Roque, ancienne partenaire du Français Julien Épaillard, va donc défendre pour la première fois les couleurs de sa nouvelle équipe nationale à l’occasion de ce championnat. Elle et son cavalier ont récemment fait leurs preuves en s’imposant dans leur tout premier Grand Prix 5* commun, une semaine après avoir déjà mené le tour d’honneur de l’épreuve reine d’un 3*. Il s’agira donc d’un premier grand test, peut-être le premier en vue des JO de Paris 2024.
