Mark McAuley : “Quand j’ai vu le barrage de Richard Vogel, j’ai un peu perdu espoir…”
Voici la réaction de l’Irlandais Mark McAuley, deuxième du Grand Prix de Genève sur GRS Lady Amaro dimanche après-midi :
“À Genève, le parcours est toujours difficile puisque les meilleurs chevaux du monde s’y réunissent. Je me souviens l'avoir regardé depuis les tribunes la victoire de Pedro Veniss en 2016, j'en avais eu des frissons ! Depuis, c'est LE Grand Prix que je veux gagner.
Aujourd’hui, après mon sans-faute lors du parcours initial, je me suis dit que ça pouvait être mon jour, mais quand j’ai vu le barrage de Richard Vogel, j’avoue que j’ai un peu perdu espoir… Évidemment il fallait quand même que j’essaye, mais pour être honnête, il était impossible à battre. J’ai commencé mon barrage dans l’espoir de gagner, mais la réalité m’a rattrapé à mi-barrage lorsque j’ai réalisé que ce ne serait pas aujourd’hui que je m'imposerai. À partir de là, je me suis simplement concentré pour assurer un sans-faute.
GRS Lady Amaro est une jument de dix ans qui a été élevée en Irlande par mon oncle. Mon cousin Patrick Hickey l’a montée jusqu’à ses huit ans et l’a sortie en compétitions. Elle était très compétitive et a gagné des épreuves à 1,30m-1,35m, mais on n’imaginait pas forcément qu’elle pourrait performer dans un tel Grand Prix.
Cela montre bien que les meilleurs chevaux ne sont pas toujours les plus tape-à-l’œil ou les plus spectaculaires. Cette jument fait toujours de son mieux : le plus je me donne, le plus elle se donne aussi ! C’est assez rare et cela me procure un sentiment incroyable”.