Cesar Parra également soupçonné de trafic d’êtres humains
Selon le site internet Dressage News, le Bureau fédéral d’investigation des États-Unis, plus connu sous l’acronyme FBI, a lancé une enquête sur Cesar Parra. Celle-ci ne concerne pas les accusations de maltraitance dont le dresseur olympique fait l’objet, mais bien des allégations de trafic d’êtres humains, le cavalier étant soupçonné d’avoir imposé des contrôles à ses employés étrangers munis de visa de travail, en violation des lois des États-Unis et de celles de l’état de Floride.
D’anciens employés étrangers auraient signalé aux autorités et confirmé à Dressage News que Cesar Parra leur avait imposé des règles impliquant le fait qu’il avait le pouvoir de retenir leurs visas de travail, ce qui lui a permis de garder de nombreux employés dans ses centres d’entraînement du New Jersey, fermé depuis, et de Floride. D’ailleurs, dans un article où Adam Steffens-Smienk, à l’origine de la publication sur les réseaux sociaux de vidéos montrant des techniques d’entraînement inacceptables dans les écuries de Cesar Parra, avait pris la parole il y a quelques jours, Dressage News expliquait que le mari néerlandais de celui-ci, Sven Steffens-Smienk, avait travaillé pour le sexagénaire d’origine colombienne pendant un peu moins d’un an en disposant d’un visa de travail soutenu par Parra. Comme d’autres employés, le cavalier aurait craint d’être en quelque sorte pris en otage par cette situation, même s’il semble que cela n’ait pas été juridiquement le cas. “Sven, comme beaucoup d’anciens employés avec lesquels j’ai été en contact [...], suit une thérapie en raison d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) qu’il a développé à cause de ce dont il a été témoin [dans les écuries de Cesar Parra]”, a par ailleurs précisé Adam Steffens-Smienk, qui aurait d’abord fourni certaines vidéos à la Fédération américaine des sports équestres avant de les publier sur les réseaux sociaux, toujours selon Dressage News. “Nous n’approuvons ni ne soutenons rien de ce qui se passe là-bas, et je fais de mon mieux pour faire la lumière sur cette situation.”
