Pauline Basquin : “J’ai trouvé Sertorius serein et confiant en piste”

Avec son fidèle Sertorius de Rima*IFCE, Pauline Basquin a pris la quatrième place de l’étape de la Coupe du monde de Bois-le-Duc ce samedi 9 mars. Voici la réaction de la Française, qui a dépassé les 80% en Grand Prix Libre pour la deuxième fois de sa carrière grâce à sa prestation du jour:

“Quand je suis rentrée en piste, le public félicitait chaleureusement Isabell Werth (qui a finalement remporté l’épreuve et venait de terminer sa prestation, ndlr) et Sertorius s’est demandé si tous ces applaudissement étaient déjà pour lui (rires). Finalement, cela l’a tonifié et ne l'a aucunement perturbé. Je l’ai trouvé serein et confiant en piste aujourd’hui, plus encore qu’à Amsterdam (où le couple avait terminé neuvième de l’étape de la Coupe du monde il y a cinq semaines, ndlr). Depuis ce dernier concours, nous avons essayé de régler de petites choses, et je suis contente car j’ai senti mon cheval vraiment bien à Bois-le-Duc. Il y a toujours ce piaffer qui n’est pas encore optimal en piste, mais il s’améliore à la maison, donc il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas bientôt montrer ces progrès en compétition. Au galop, il faut que j’arrive à le faire avancer plus afin qu’il soit plus grand et plus ample car il peut avoir un galop un peu piqué quand il est stressé. Je prends totalement sur moi notre petite faute dans les changements de pied au temps (survenue dans le Grand Prix, jeudi, ndlr): je ne l’ai pas assez redressé.

(À propos du fait de monter pour la première fois avec un frac, et non pas avec son habituelle veste courte du Cadre noir) J’ai essayé de ne pas y penser parce que cela me change de mes habitudes et c’est un peu bizarre. Avec Jean Morel (le sélectionneur de l’équipe de France de dressage, ndlr), nous avons décidé que je le mette dès maintenant pour que Sertorius et moi nous y accoutumions, mais aussi pour que tout le monde s’habitue à nous voir avec, car cela change un peu la silhouette. Étant donné que tout s’était bien passé à Amsterdam (où l’écuyère portait encore la tunique de l’institution saumuroise, ndlr), nous avons voulu capitaliser là-dessus et introduire ce nouvel élément maintenant. L'idée est que je le porte désormais, jusqu'au Jeux olympiques (où les uniformes sont interdits, ndlr), auxquels j'espère participer. Désormais, je vais me rendre à Aix-la-Chapelle pour le CDI 3* (prévu du 27 au 31 mars, ndlr), où je déroulerai normalement le Grand Prix Spécial, que je n’ai plus présenté depuis les championnats d’Europe (en septembre dernier, ndlr). Il y aura ensuite le CDI 5* de Fontainebleau (du 26 au 28 avril, ndlr) et le CDIO 5* de Compiègne (du 3 au 5 mai, ndlr), puis je me rendrai sans doute au CDI 4* du Mans (prévu du 30 mai au 2 juin, ndlr) car sinon, cela fera une période sans concours assez longue entre Compiègne et le CDIO 4* de Rotterdam, auquel je devrais également participer (du 20 au 23 juin, ndlr), et nous voulons rester dans le bain des compétitions.”




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