Frédéric Busquet : “Jean-Maurice Bonneau sera honoré à La Baule”

Contacté ce matin par GRANDPRIX, Frédéric Busquet, fondateur des écuries d’Ellipse, à Malville, entre Nantes et Saint-Nazaire, rend à son tour hommage à Jean-Maurice Bonneau, partenaire d’affaires et très proche ami, qui a mis fin à ces jours dans la nuit de dimanche à lundi en Vendée“Nous sommes tous sans-dessus-dessous depuis l’annonce de son décès. Jean-Maurice Bonneau était un ami avec qui je collaborais depuis plus de quinze ans, que je voyais toutes les semaines à la maison et avec lequel je discutais beaucoup. Avec Robin Le Squeren, qui travaille à mes côtés depuis plus de vingt ans, nous formions un belle équipe, qui a fait grandir les écuries et permis à Robin de progresser continuellement sur le plan sportif. Moi, je m’occupais davantage du commerce et Maurice des aspects techniques. Il n’avait pas son pareil pour régler des soucis que nous pouvions rencontrer avec tel ou tel cheval. Avec des conseils tous simples, il recadrait le travail, et tout le monde repartait de l’avant. Pour nous comme pour toute notre filière, son départ est une immense perte, amicale et professionnelle… Pour se rassurer, on se dit toujours que les cimetières sont remplis de gens irremplaçables, mais ce n’est pas toujours si simple… J’ai du mal à me faire à l’idée que nous nous verrons plus. Ces derniers temps, il était moins jovial et plus soucieux, en raison de problèmes personnels. Je ressens, comme d’autres proches, une forme de culpabilité parce que je n’ai senti qu’il allait si mal que cela. Je n’aurais jamais imaginé qu’il en arriverait à cette extrémité. Il était très bien entouré, mais nous n’avons peut-être sous-estimé ses tracas personnels.

Le Jumping international de La Baule (Officiel de France, ndlr) nous offrira l’occasion de lui rendre une grand et bel hommage. Pierre de Brissac (président de la Société des concours hippiques de La Baule, ndlr), que j’ai rencontré cette semaine, en a validé le principe. Cette année, nous devions reconduire la vente aux enchères que nous avions lancée l’an passé chez nous, à Malville. Nous nous sommes rapprochés de la Société des concours hippiques de La Baule et des autorités locales avec le projet de l’organiser sur la plage. Maurice était le chef d’orchestre. Ce projet lui tenait à cœur et lui permettait de diversifier ses activités. Il avait même dessiné un obstacle de promotion. Nous devions nous voir lundi après ma rencontre avec Pierre de Brissac, puis hier au Lion-d’Angers avec nos deux autres associés… Depuis quarante-huit heures, nous nous posons beaucoup de questions, et nous nous donnons encore quelques jours, mais je crois que nous allons continuer, pour nous bien sûr, mais aussi pour lui.”

Contacté ce vendredi matin, Pierre de Brissac indique se tenir à la disposition de la famille de Jean-Maurice Bonneau: “Nous nous conformerons aux souhaits de la famille et organiserons l’hommage qu’elle souhaite, si elle le souhaite.”

Article modifié le vendredi 22 mars à 11h15.