Don Auriello n’est plus

Il y a quelques jours, le haras suédois Lövsta, propriétaire de Don Auriello, a annoncé la mort du hongre à l’âge de vingt-deux ans à la suite d’un accident survenu alors qu’il était “en pâture”.

Ayant débuté sa carrière en Allemagne sous la selle de Birgit Wellhausen-Henschke, le Hanovrien a rejoint le piquet de la Suédoise Tinne Vilhelmson-Silfvén à huit ans, après que sa première cavalière l’a fait évoluer jusqu’au niveau du Grand Tour. Dès le début de l’année suivante, en 2011 donc, le fils de Don Davidoff a disputé ses premières épreuves internationales. En 2012, il a disputé sa première finale de la Coupe du monde, dont il a terminé neuvième à Bois-le-Duc, puis les Jeux olympiques de Londres, où il s’est classé quatorzième de la Libre. Ayant également pris part aux JO en 2016, à Rio, où il avait permis à sa cavalière de terminer huitième en individuel, celui qui a longtemps été la figure de proue du dressage suédois a ensuite contracté une blessure qui l’a éloigné des terrains pour toute la saison 2017. Au total, il a tout de même participé à deux éditions des JO, donc, mais aussi à deux championnats d’Europe et deux championnats du monde. Aux Jeux équestres mondiaux de Normandie, le grand hongre avait notamment terminé cinquième du Spécial et septième de la Libre, avant de conclure ces deux épreuves au sixième rang lors des Européens d’Aix-la-Chapelle l’année suivante. Ayant disputé cinq finales de la Coupe du monde, Don Auriello s’était classé quatrième de cet événement en 2013 et 2014, mais était surtout monté sur la deuxième marche du podium en 2016, à Göteborg, dans le pays de sa cavalière. C’est d’ailleurs sur cette même piste qu’il a disputé sa toute dernière épreuve internationale, terminant neuvième de la Libre du CDI-W en 2019.