Karl Cook : “Monter Caracole après Julien Épaillard a constitué un défi pour moi”
Voici la réaction de Karl Cook, lauréat du Grand Prix du CSIO 5* de Rome avec Caracole de la Roque:
“Intérieurement, je savais que je pouvais gagner ce Grand Prix! Je suis venu ici pour essayer de gagner. J’ai regardé le parcours de Max Kühner, comment le parcours se montait, etc. Quand j’ai vu qu’il n’avait pas concédé de faute, je me suis dit que j’allais essayer d’aller plus vite ou enlever des foulées. Caracole est une jument très rapide au sol comme en l’air, et elle tourne très bien. C’est un peu comme une fusée! Franchement, toute la semaine ici, au CSIO 5* de Rome, a été incroyable. Les obstacles sont beaux, l’accueil est génial, le public est super. C’était la première fois que je disputais ce concours et c’est génial de voir des organisateurs qui se soucient du sport. On sent le poids de l’histoire du sport sur cette piste. J’adore la Californie, où je suis installé, mais on ne ressent pas cette ambiance partout…
J’ai commencé à monter Caracole en février 2023, donc cela ne fait pas très longtemps que nous évoluons ensemble, mais j’ai l’impression de la connaître depuis toujours! Cette victoire dont les gens témoignent aujourd’hui est un petit bout de tout le travail que j’effectue avec Éric Navet (son coach depuis douze ans, ndlr). C’est un homme de cheval incroyable, qui m’accompagne tellement longtemps. Tout ceci est le fruit d’une montagne de travail. C’est vrai que monter Caracole après Julien Épaillard a constitué un défi pour moi, car je savais que refaire 'du Julien Épaillard' était impossible. Et puis, tout le monde savait à quel point la jument était talentueuse…. Mais, mois après mois, nous nous améliorons. Elle est incroyable! Nous irons au CSIO 5* de La Baule dans deux semaines, et nous verrons ensuite.”