Lyndal Oatley met Elvive à la retraite

Lyndal Oatley a annoncé ce mardi 4 mai, sur les réseaux sociaux, mettre à la retraite Elvive, sa jument de quinze ans avec laquelle elle espérait participer aux Jeux olympiques de Paris 2024. 

Toutes deux avaient tout à fait leur chance de s’élancer dans les jardins du château de Versailles, puisque selon l’analyse statistique réalisée par David Stickland pour Eurodressage, elles faisaient partie des trois duos australiens ayant obtenu les meilleurs scores en Grand Prix et Grand Prix Spécial durant les douze derniers mois. À Lierre, au tout début du mois de mars, la cavalière et sa fille de Tuschinski avaient d’ailleurs été évaluées à 72,413% dans le Grand Prix. Cependant, “Elvive s’est blessée juste avant d’entrer en piste à Lierre pour le Spécial”, prévu le lendemain. “Malgré les grands efforts consentis par notre équipe, nous ne pourrons pas l’aider à retrouver le sport de haut niveau. J’ai connu certaines de mes meilleures reprises avec elle [...]. Elle a été sélectionnée pour faire partie de l’équipe australienne pour les Jeux olympiques de Tokyo pendant la pandémie [de Covid-19], mais en tant que jeune maman, le risque d’être loin de notre fille pendant que ses deux parents étaient là-bas (le compagnon de Lyndal Oatley, Patrik Kittel, était sélectionné au sein de l’équipe suédoise, ndlr) était trop important, donc j’ai décidé de ne pas m’y rendre. J’étais assise près d’Elvive l’an passé après son opération pour coliques, espérant qu’elle survivrait. Étant une vraie battante, elle a non seulement survécu, mais aussi fait son retour en compétition pour se classer plusieurs fois en compétition internationale.”

Lyndal Oatley a, par ailleurs, indiqué qu’elle ne se lancerait pas dans la course à une sélection olympique avec Dante’s Herzchen, sa jument de dix ans qui a obtenu une moyenne de 70,304% lors de son premier Grand Prix international, au CDI 3* d’Aix-la-Chapelle, fin mars. À noter que dans les projections statistiques pour les Jeux olympiques publiées par David Stickland il y a une semaine, en prenant en compte à la fois les scores en Grand Prix et Spécial, l’équipe australienne - avec Lyndal Oatley à son bord - se trouvait juste devant l’escouade française, mais les deux collectifs semblaient en mesure d’obtenir des scores quasi similaires à Versailles. De fait, il sera intéressant d’analyser l’effet du forfait de la cavalière sur la moyenne de son équipe. Rendez-vous dans un peu moins de deux mois.




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