Paris 2024 : Nicolas Touzaint devrait monter Diabolo Menthe
Nicolas Touzaint devrait monter Diabolo Menthe aux Jeux olympiques de Paris 2024.
À en croire un message publié aujourd’hui sur Facebook par le haras des Coudrettes, l’encadrement de l’équipe de France de concours complet aurait préféré le hongre de onze ans à Absolut Gold*HDC. Ce dernier ne “défendra pas les couleurs françaises aux JO de Paris”, annoncent Armand et Emmanuèle Perron-Pette. À ce jour, Nicolas Touzaint est inscrit sur la liste “À cheval pour Paris” et sur la liste des engagements nominatifs fournis à la Fédération équestre internationale (FEI) avec son partenaire des Jeux olympiques de Tokyo, des Mondiaux de Pratoni del Vivaro et des championnats d’Europe de Luhmühlen et Le Pin-au-Haras, mais aussi avec Diabolo Menthe, aux rênes duquel il a notamment remporté le CCIO 4*-L de Boekelo l’an dernier. Selon les informations de la Fédération française d’équitation (FFE), le comité de sélection ne se réunira que demain, et l’instance ne révélera officiellement ses sélections que le 6 juillet. Pour autant, le haras des Coudrettes a indiqué que “Nicolas Touzaint et le sélectionneur de l’équipe de France, Thierry Touzaint, [avaient] choisi de préférer une autre monture [à Absolut Gold*HDC]”, donc Diabolo Menthe. “Nous respectons leur choix. Absolut est en pleine forme et a fait une année sportive exemplaire, obéissant à toutes les consignes de préparation olympique. Tous les voyants étaient au vert. La déception est grande pour toute l’équipe HDC. Nous souhaitons beaucoup de réussite à toutes nos équipes de France de dressage, de complet et de jumping”, commentent Armand et Emmanuèle Perron-Pette, avant de conclure: “Afin de ne pas laisser certains interpréter notre communiqué: à la suite de la décision de non-sélection de notre cheval, nous avons décidé de demander son retrait immédiat de la liste À Cheval pour Paris afin de reprendre notre liberté de préparation à d’autres échéances sportives à venir. Absolut, quoiqu’en disent certains, ne sera pas un plan B.”