Max Kühner accusé par une association animaliste

Le 23 juillet, la branche allemande de l’association PETA (personnes pour le traitement éthique des animaux) a déclaré que le parquet de Munich avait demandé au Amtsgericht (équivalent allemand du tribunal correctionnel français) de Starnberg d’émettre une ordonnance pénale contre Max Kühner. Selon l’organisation animaliste, cette demande a été formulée “après une perquisition de la police au sein de la structure de formation” du cavalier de saut d’obstacles située à Starnberg et “une plainte au pénal déposée par PETA Allemagne”. Une porte-parole du parquet de Munich a confirmé que celui-ci avait effectivement demandé cette ordonnance pénale contre Max Kühner “en raison d’une entrave aux lois sur le bien-être animal”.

Par la voie de son porte-parole, la Fédération autrichienne des sports équestres, a déclaré hier à GRANDPRIX “confirmer, sur la base de toutes les observations faites au cours des années de collaboration avec Max Kühner (actuel numéro trois mondial, ndlr), que les conditions de vie de ses chevaux, leur formation et leur présentation sont de la plus haute qualité. En raison de son attitude irréprochable envers son partenaire sportif, le cheval, il n’y a aucune raison de supposer qu’il utilise ou a utilisé par le passé des méthodes d’entraînement contraires à la protection des animaux. Il est exact qu’une procédure est en cours au Amtsgericht de Starnberg. La présomption d’innocence prévaut! Conformément au fait que Max Kühner reste présumé non coupable, une demande de classement de l’affaire a été formulée. La durée de la procédure résulte de plusieurs changements de juges.”

Dans un communiqué transmis ce matin, le tribunal de Starnberg confirme que “le parquet de Munich a demandé une ordonnance pénale [...] en mai 2024 contre Max Kühner et une personne occupant la fonction d’entraîneur. Conformément à la demande, ces ordonnances pénales ont été rendues le 22 mars 2024 [...]. Les accusés et leurs avocats ont déposé un recours contre ces ordonnances dans les délais impartis. [...] Il n’est pour l’heure pas possible de prévoir si et quand un procès aura lieu. L’infraction reprochée est une violation de la loi sur la protection des animaux par ce que l’on appelle le ‘barrage actif’ en mai 2023.”