Thierry Touzaint : “Nous rêvons d’être sur le podium demain”
Voici la réaction de Thierry Touzaint, chef de l’équipe tricolore, à l’issue du cross des Jeux olympiques de Paris 2024, que la France conclut au deuxième rang provisoire :
“Nous allons nous isoler et ne pas nous éparpiller ce soir. Nous rêvons d’être sur le podium demain, mais rien n’est jamais acquis. Il y aura d’abord une visite vétérinaire, qui peut être fatale à nous comme aux autres. Lors de l’hippique, une barre est vite tombée et ajoute quatre points au score d’une équipe. Pour le moment, en dressage et en cross, le contrat est rempli. Vivement demain soir !
[À propos d’une question sur l’écart de 4,7 points avec la Grande-Bretagne] Si nous alignons trois sans-fautes et qu’ils écopent quant à eux d’un peu plus d’une faute, nous passerons devant eux. Ils comptent toutefois sur de bons sauteurs. Cela nous permet de garder espoir et nous rêvons de monter encore une marche demain. Nous allons déjà essayer de ne pas descendre du podium ! Nos chevaux étaient bien préparés et ont l’air d’aller encore bien. Parfois, de mauvaises surprises peuvent apparaître lorsque les chevaux se refroidissent mais je les trouve en forme.
Nous parlons des JO de Paris depuis des années. Ces dernières saisons, nous nous sommes forgé un véritable palmarès. Pour la première fois, nous figurons parmi les favoris ; un statut qui n’est pas facile à gérer. Avant, nous étions moins craints, mais depuis Rio de Janeiro (où les Bleus ont décroché l’or, ndlr) et Tokyo (conclus avec le bronze collectif, ndlr), la donne a changé. J’espère que nous réussirons à satisfaire le public, et surtout nous-même ! (Rires) Nous allons essayer de rester lucides, ne pas nous éparpiller avec trop de médias ou d’amis. Dans son propre pays, le plus dur à gérer est l’entourage. Nous ne pouvons pas sortir sans nous faire alpaguer, et tant mieux, car cela veut dire que le sport est populaire. Je vais essayer de protéger mes cavalier de tout cela et rester concentré. Demain, j’espère que nous nous lâcherons !”
