Charlotte Fry : “J’espère que ma mère est fière de moi”
Voici la réaction de la Britannique Charlotte Fry, médaillée de bronze en individuel aux Jeux olympiques de Paris aux rênes de Glamourdale, après avoir déroulé une Reprise Libre en Musique jugée à 88,971%:
“Je n’ai pas de mot! C’est absolument incroyable. Je suis tellement fière de Glamourdale. J’étais convaincue à 100% qu’il était capable d’accomplir ce qu’il a fait aujourd’hui, mais le réaliser et décrocher cette médaille de bronze, c’est autre chose, et c’est incroyable. Le soutien du public a été absolument phénoménal, et le tour d’honneur encore plus extraordinaire! Le sentiment de le faire à côté de Jessica (von Bredow-Werndl, sacrée championne olympique pour la deuxième fois d’affilée avec Dalera BB, ndlr) et Isabell (Werth, médaillée pour la quatorzième fois aux Jeux olympiques, ndlr), deux de mes idoles, qui sont de telles inspirations pour notre sport, c’est complètement fou! Après ma reprise, je n’ai pas suivi les reprises et les scores des couples suivants, que je savais très bons dans tous les cas. Je ne voulais pas être déçue ou quoi que ce soit, j’étais juste satisfaite de ma reprise, alors nous avions pris le chemin de retour aux boxes... Quand nous avons vu les premiers scores, nous avons arrêté de faire nos affaires, et nous avons tous crié quand nous avons su que j’étais médaillée de bronze (rires).
Je suis tellement fière de mon cheval, et mon sentiment en piste aujourd’hui a été incroyable. Gagner le bronze par équipes était déjà incroyable hier, et j’ai trouvé que c’était amplement mérité au vu de nos trois reprises (de Carl Hester et de Becky Moody, ndlr). Nous étions soutenus par une super équipe, et je pense que c’est ce dont la Grande-Bretagne avait besoin. Et maintenant, gagner le bronze individuel… c’est fou! On en rêve toujours, bien sûr, et j’ai toujours voulu être meilleure, je me suis toujours entraînée pour cela. Glamourdale est l’un des meilleurs chevaux au monde, donc je savais que c’était possible. Cela me mettait de la pression sur les épaules! Être médaillé aux championnats du monde ou aux Jeux olympiques revêt une saveur similaire. Quand nous avons été sacrés champions du monde, c’était un peu inattendu à l’époque. Là, tout s’est déroulé au bon moment. Mais c’est peut-être un sentiment plus fort ici, d’avoir décroché ces deux médailles aux Jeux de Paris! Je suis très heureuse de rentrer à la maison avec!
Ma mère (Laura Fry, ancienne cavalière de dressage olympique, décédée en 2012 à la suite d'un long combat contre le cancer, ndlr) a été dans mes pensées tous les jours, surtout qu’il s’agit des Jeux olympiques... Elle faisait partie de l’équipe britannique aux Jeux de Barcelone, en 1992, avec Carl (Hester, ndlr), donc le fait de faire équipe aujourd’hui avec lui est très particulier. Je la sens avec moi pendant mes reprises. J’espère qu’elle est fière de moi!”