Édouard Schmitz : “Parfois, il faut se prendre des 'gifles'”
Voici la réaction du Suisse Édouard Schmitz après son parcours à huit points dans l'épreuve qualificative pour la finale individuelle des Jeux olympiques de Paris avec Gamin van't Naastveldhof:
“La première faute (commise sur le double juste après la rivière, ndlr), je savais qu'il s'agissait d'une difficulté particulière pour Gamin et moi, car je dois toujours monter assez fortement la rivière et retrouver du calme très vite pour la combinaison suivante, et ce n'est pas toujours facile. J'ai essayé d'accélérer un tout petit peu ensuite pour essayer de signer un chronomètre rapide. Puis Gamin a un peu regardé le mur et je n'ai pas eu le saut que je voulais, alors les cinq foulées assez longues se sont retrouvées en six foulées courtes. Thomas (Fuchs, entraîneur de l'équipe de Suisse, ndlr) me dit que c'était la bonne réaction à avoir, mais rétrospectivement j'ai l'impression que j'aurais dû quand même rester sur cinq foulées. J'ai encore rajouté une foulée pour aller sauter le dernier, ce qui n'est jamais facile pour Gamin car c'est un cheval plus à l'aise dans le rythme. Je lui ai demandé deux gros efforts en fin de parcours, ce qui explique ma faute sur le dernier, qui a tué tous mes espoirs de qualification pour demain.
Naturellement, j'étais très déçu que la Suisse ne se qualifie pas pour la finale par équipes (alors qu'Édouard Schmitz était réserviste, ndlr), et choqué surtout! Nous faisions partie des favoris... Mais, parfois, il faut se prendre des 'gifles' (le Suisse parle évidemment au sens figuré, ndlr), parce que ça énerve et rebooste. Nous avons deux cavaliers qui ont de vraies chances d'accomplir une performance en individuel (Steve Guerdat et Martin Fuchs, ndlr), donc nous verrons demain soir!
C'est le premier championnat de notre chef d'équipe Peter van der Waaij (qui a remplacé Michel Sorg début 2024, ndlr) - sauf si l'on compte la finale de la Coupe du monde en avril. Tout se déroule très bien et l'ambiance est excellente au sein de l'équipe! Nous sommes empilés les uns sur les autres au village olympique, mais nous nous supportons encore tous (rires)!
