Lisa Cez : “Stallone me donne envie de me lever tous les matins”
Dernière Française au départ de la première épreuve équestre individuelle des Jeux paralympiques de Paris, Lisa Cez a dû composer avec un Stallone de Hus manifestement très impressionné par l’ambiance du stade équestre éphémère de Versailles. Elle a obtenu une moyenne de 63,282%, synonyme de dernière place de sa catégorie. Voici la réaction de la cavalière, qui s’était confiée plus longuement en vidéo à GRANDPRIX il y a quelques jours:
“Le site est vraiment exceptionnel! J’ai pu profiter du public à la fin, mais pas trop au début, car Stallone m’a demandé beaucoup d’énergie pour le tempérer. J’avais d’ailleurs demandé à ce que le public reste silencieux pour mon entrée, mais je me suis réjouie des applaudissements à la fin, car à mon avis, on ne vit cela qu’une seule fois dans sa vie. Je suis contente de mon cheval, parce que je pensais qu’il serait encore moins calme que cela en piste. À la détente, ce n’était pas si mal, alors que nous avons volontairement travaillé dans les carrières proches du stade pour qu’il commence à s’habituer à l’ambiance. En entrant sur la piste en elle-même, je pense que l’atmosphère l’a vraiment galvanisé, et il a déjà énormément de sang naturellement, donc cela a un peu compliqué les choses. Pour autant, j’ai pris énormément de plaisir à participer à ces Jeux (non qualifiée pour la Libre de sa catégorie, la cavalière n’a pas non plus été choisie pour représenter la France dans l’épreuve par équipes, ndlr) et je ne retire donc que du positif de cette expérience, d’autant que j’ai formé mon cheval moi-même.
Nous avons onze ans d’amitié derrière nous et je considère que j’avais déjà tout gagné en obtenant cette sélection. Stallone est vraiment mon bébé - mon père plaisante souvent en me disant qu’il est bien gros pour être qualifié comme tel (rires) - et je l’avais acheté dans le but de créer une véritable harmonie avec lui. Cela ne se voit pas trop quand il est comme aujourd’hui, mais je pense que la relation que nous avons construite pendant onze ans m’a tout de même permis de le tempérer un maximum afin de réaliser une performance potable. Il me donne envie de me lever tous les matins, j’ai vraiment un lien particulier avec lui, qui est difficilement explicable. Nous avons confiance l’un en l’autre, et c’est un vrai cadeau de pouvoir vivre cela avec lui, ici à Paris, car je n’avais jamais imaginé pouvoir un jour participer aux Jeux!. Cela me permet de prendre également beaucoup d’expérience pour la suite.”
