Charlotte Bettendorf suspendue par l’Agence luxembourgeoise antidopage

Le 18 septembre, Charlotte Bettendorf a été suspendue par l’Agence luxembourgeoise antidopage (ALAD), comme le rapportent nos confrères de SoHorse. À l’instar de la dresseuse tricolore Morgan Barbançon-Mestre, suspendue au printemps par la sœur française de l’ALAD, ce qui l’avait obligée à renoncer aux Jeux olympiques de Paris, il ne s’agit pas d’un cas de dopage mais de trois défauts de localisation répétés. En effet, la cavalière de saut d’obstacles a écopé d’une suspension de dix-huit mois pour ne pas avoir communiqué sa localisation à trois reprises, malgré deux avertissements de l’Agence – les athlètes appartenant au cadre olympique sont en effet tenus de communiquer leurs déplacements et de se rendre disponibles pour effectuer des contrôles antidopage. 

Installée à son compte dans les écuries familiales depuis l’année dernière, la Luxembourgeoise justifie le premier manquement par le fait qu’elle ignorait faire toujours partie du cadre olympique national, ayant considérablement baissé au classement mondial Longines – elle est actuellement 541e. Puis, un changement de numéro de téléphone ne lui aurait pas permis de remplir son calendrier sur l’application de l’ALAD, et la création d’un nouvel accès à son compte personnel aurait pris du temps… “C’est une situation dramatique. Tous les chevaux qu’on m’avait confiés sont partis. Les propriétaires me soutiennent, mais d’un autre côté, des chevaux de huit et neuf ans ne peuvent pas rester dix-huit mois sans aller en concours”, a réagi la cavalière de trente-cinq ans auprès de nos confrères, à qui elle a également annoncé faire appel de cette décision. “Je suis soutenue par la Fédération luxembourgeoise des sports équestres, qui reconnaît un problème de communication pour les premiers manquements. L’appel, qui devrait intervenir au mois d’octobre, se déroule devant le Conseil de discipline supérieur, composé d’un juge et de deux arbitres différents de la première instance. Et comme en première instance, ce sera moi contre l’ALAD.”




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