“Les cavaliers ne doivent jamais prêter le flanc à la critique quant au traitement des chevaux”, Andrew Hoy
Depuis ses premiers Jeux olympiques à Los Angeles, en 1984, Andrew Hoy a récolté une première médaille d’or olympique par équipes en 1992 à Barcelone, puis enchaîné en 1996 à Atlanta, et chez lui, quatre ans plus tard à Sydney, où il s’est aussi paré d’argent individuel. En 2021, à Tokyo, l’équipe australienne s’est offert l’argent et Andrew Hoy, associé à son cher Vassily de Lassos, a arraché sa deuxième médaille individuelle, faite de bronze. À soixante-cinq ans, cette véritable légende vivante du complet fait encore étalage de sa longévité impressionnante, mais n’a pu asseoir encore un peu son statut d’athlète australien comptant le plus de participations aux Jeux olympiques tous sports confondus, cette année. Pour cause, il n’a pas été retenu pour concourir à Versailles, pour ce qui aurait pu être ses neuvièmes JO. Une décision qu’il peine encore à comprendre et évoque dans cet échange. À l’occasion du CCI 4*-S de Lignières, où le cross ne lui a pas réussi, l’Australien installé dans la campagne anglaise s’est livré.