Après Saumur, Vienne, Lisbonne et Jerez de la Frontera, une cinquième école d’équitation classique ouvre ses portes à Abou Dabi

L’Abu Dhabi Royal Equestrian Arts, cinquième école d’équitation classique au monde, a ouvert ses portes sur l’île de Jubail, aux Émirats arabes unis. C’est la première de ce type établie hors d’Europe. Située dans un paysage paisible entouré de mangroves et à quelques minutes du cœur de la ville, l’école entend valoriser l’art équestre classique, au même titre que le Cadre noir de Saumur et les écoles de Vienne, Lisbonne et Jerez de la Frontera.



Le 30 octobre, un Gala royal des arts équestres royaux a marqué l’inauguration de l’Abu Dhabi Royal Equestrian Arts (ADREA), en présence d’invités de marque, de dignitaires et de membres de la communauté équestre, qui ont été parmi les premiers à assister au spectacle inaugural, “hommage envoûtant à l’artisanat historique, à l’équitation classique et au lien profond entre le cheval et le cavalier”, selon les termes employés par le communiqué de presse. L’ouverture d’ADREA marque une étape culturelle importante pour Abou Dabi, la capitale des Émirats arabes unis, qui entend devenir une destination “où l’art du cheval et du cavalier occupe le devant de la scène. Les visiteurs peuvent désormais assister à des spectacles hebdomadaires en direct qui associent la maîtrise équestre à la musique et à la chorégraphie, rapprochant ainsi le public des racines de Furûsiyya, l’ancienne tradition de l’équitation qui incarne l’habileté, la discipline et l’harmonie.”

Pour la première fois de l’histoire, les cinq écoles classiques d’équitation, établies en Autriche, Espagne, Portugal, France et maintenant aux Émirats arabes unis se sont réunies sur le site d’ADREA pour présenter une vitrine représentant des siècles d’art, de maîtrise et de tradition culturelle. L’école espagnole d’équitation de Vienne a présenté ses célèbres étalons Lipizzans dans l’emblématique Ballet des étalons gris. L’école royale andalouse d’art équestre de Jerez de la Frontera a présenté la passion et le rythme des chevaux d’Andalousie. L’école portugaise d’art équestre de Lisbonne a présenté la précision et l’élégance du cheval Lusitanien, tandis que le Cadre noir de Saumur a présenté son expression unique de haute école et d’art de la performance. Pour compléter ce programme extraordinaire, l’ADREA a présenté son propre ensemble de cavaliers et de chevaux, établissant le premier foyer permanent pour l’équitation classique dans le monde arabe, mêlant l’héritage émirati à la tradition européenne.



Un site particulièrement élégant

Nichée au milieu des mangroves de l’île de Jubail, l’ADREA s’étend sur 18.000 mètres carrés “au sein d’un sanctuaire luxuriant de 65.000 mètres carrés, offrant des expériences équestres et culturelles exceptionnelles. L’ADREA, qui abrite plus de quarante des meilleurs étalons blancs de Pure Race Espagnole, protège les connaissances équestres grâce à la première bibliothèque équestre de la région et à l’une des plus grandes au monde, qui abrite des milliers de textes rares et une collection d’archives d’une importance mondiale. Les visiteurs peuvent découvrir le premier atelier de fabrication de selles sur mesure des Émirats arabes unis, où l’artisanat historique est ravivé grâce à un mélange d’art et d’héritage, ainsi que la galerie Furûsiyya, qui présente cent soixante-treize objets rares, dont certains datent de plus de deux mille ans, retraçant l’évolution de l’équitation à travers les civilisations”, se réjouissent les promoteurs de cette initiative.

Désormais officiellement ouvert, l’ADREA invite les visiteurs à “s’immerger dans un monde où le patrimoine rencontre l’art de la performance grâce à des spectacles équestres, des programmes éducatifs et des expositions qui célèbrent le cheval en tant que symbole intemporel de la grâce, de la culture et de la fierté. Guidée par les principes du bien-être des chevaux et les valeurs durables du Furûsiyya, l’inauguration de l’école prolonge le riche héritage équestre du monde arabe et reflète le lien profondément enraciné des Émirats arabes unis avec son patrimoine, tout en positionnant Abou Dhabi comme un centre mondial pour la culture, l’art et l’excellence”, conclut le communiqué.

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