'J'ESPERAIS UNE MEILLEURE NOTE', DONATIEN SCHAULY



Avant-dernier cavalier tricolore à s’élancer, Donatien Schauly a joué de malchance dans son test de dressage, où les éléments s’étaient ligués contre lui. Il s’en sort tout de même avec une honorable note (44,40 points de pénalité).


 
GRANDPRIX-REPLAY.COM : Tout se passait bien dans votre reprise, jusqu’à ce que le vent vienne vous jouer un bien sale tour, n’est-ce pas ? DONATIEN SCHAULY : Le cheval se comportait effectivement très bien, la détente s’était bien passée, la première partie au trot et le travail au pas sont satisfaisants. Au galop, tout a bien démarré puis le vent s’est levé et les visières au-dessus des cabanes des juges se sont mises à beaucoup bouger, ce qui a eu pour effet de me contracter (la visière concernée sera démontée après le passage de Donatien Schauly, ndlr). J’ai alors complètement raté mon deuxième changement de pieds. C’est vraiment dommage car c’est un cheval plutôt très bon : les notes des trois juges font particulièrement mal sur cette figure qu’il maitrise parfaitement. A la fin de la reprise, du fait de cette bâche qui s’était envolée, Ocarina n’était plus tellement concentré. Malgré tout, il termine honorablement.

 
GPR. : Cet épisode vous a coûté cher. D.S. : Je pensais effectivement être au-dessus des 70%, que les juges ne me tiendraient pas rigueur de ce coup de vent autant qu’ils l’ont fait. Mais c’est le sport… (lire à cet effet l’intervention de Laurent Bousquet ici).

 
GPR. : Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous alors ? Est-ce déstabilisant de se sentir sous-noter ? D.S. : J’arrive à ne pas être trop déstabilisé, j’ai eu la chance de côtoyer plusieurs personnes qui avaient déjà couru les Jeux, comme Nicolas (Touzaint, ndlr), Didier Willefert, Gilles Viricel, qui m’ont tous donné de précieux conseils.

 
GPR. : Pour l’anecdote, comment avez-vous vécu cette reprise en queue de pie ? D.S. : C’était la première fois que je montais en queue de pie, on m’a dit que ça m’allait bien (sourire). La vraie crainte était que ce costume gêne le cheval, du fait du vent, etc. D’autant qu’il est chatouilleux. Mais on l’avait aussi préparé.

 
A Greenwich Park, Londres, Daniel Koroloff