Au sommaire du magazine GRANDPRIX n°105

En avril, le magazine GRANDPRIX propose un portrait de l'un des cavaliers français les plus en vue, mais également les plus discrets : Olivier Robert. Ce dernier se dévoile et révèle ses projets, sa vision du haut-niveau, ainsi que ses ambitions pour la finale Coupe du monde Longines. À l'occasion de ce même évènement, GRANDPRIX vous offre ses pronostics, d'une part en dressage où Isabell Werth sera la grande favorite, et d'autre part, en saut d'obstacles où le concours risque d'être plus ouvert. Toujours dans les pages Sport, retrouvez un portrait de la talentueuse Kristina Boe qui vous emmènera dans les coulisses de la voltige féminine. Pour les amoureux de l'élevage, découvrez un portrait de l'étalon Romanov ainsi qu'une immersion à l’élevage de Kerglenn. Enfin, partez à la rencontre de Vanille, une chanteuse à la sensibilité équine développée. 



SPORT
“Ma fin de carrière approche”, Olivier Robert
À quarante-deux ans seulement, Olivier Robert semble sérieusement songer à la fin de sa carrière, en tout cas de celle de cavalier de saut d'obstacles de très haut niveau, si exigeante à bien des égards. Avant de définir les contours de sa vie d'après, le Girondin se donne encore quelques années pour continuer à s'épanouir et enrichir son palmarès avec ses chevaux actuels, dont les excellents Vangog du Mas Garnier, Vivaldi des Meneaux, Eros et Tempo de Paban. Avec ce dernier, il disputera sa deuxième finale de la Coupe du monde Longines début avril à Göteborg. Rêvant secrètement d'une victoire, et plus franchement d'une belle performance qui pourrait enfin lui offrir la chance d'être sélectionné pour de premiers grands championnats extérieurs, cet homme humble, hypersensible et si attachant mesure honnêtement le chemin parcouru depuis qu'il a cessé de vendre des cuisines pour lancer professionnellement dans l'équitation.
 
Une Coupe du monde, cinq favoris et dix outsiders
Du 4 au 7 avril, la finale de la Coupe du monde Longines de saut d'obstacles se tiendra pour la quinzième fois de son histoire dans la charmante ville de Göteborg, en Suède. Plus de quarante cavaliers, issus des différentes ligues de qualification qui ont animé l'automne et l'hiver à travers le monde, s'affronteront sur la piste ovale du Scandinavium. Et les jeux semblent plus ouverts que jamais pour succéder à Beezie Madden et Breitling LS, qui remettront en jeu leur titre conquis l'an passé à Paris. Comme l'an passé à Paris, GRANDPRIX a établi ses pronostics.
 
Isabell Werth, en route pour une passe de trois
La finale 2019 de la Coupe du monde de dressage permettra-t-elle de confirmer l'adage “jamais deux sans trois”, le 6 avril à Göteborg ? En tout cas, tout semble indiquer dans le duel attendu entre Isabell Werth et Laura Graves tournera à nouveau en faveur de l'Allemande, comme à Omaha en 2017 et Paris en 2018.  Si l'Américaine semble promise à la deuxième place, la troisième semble bien plus ouverte.
 
Kristina Boe, femme de défis et de conviction 
Il a fallu du temps à Kristina pour prendre suffisamment confiance en elle et récolter les fruits de son engagement. Depuis 2016, accompagnée de Don de la Mar et de longeuse Winnie Schlüter, l'Allemande truste tous les podiums des grands rendez-vous de voltige. Ayant atteint le sommet de son art, la jeune trentenaire a choisi la finale de la Coupe du monde, du 18 au 21 avril à Saumur, pour montrer une dernière fois la même force de caractère que les personnages qu'elle incarne. Et tirer sa révérence sur un dernier triomphe.
 
Saïd Jeddari, l’homme qui ravive l’endurance à Compiègne
Cavalier professionnel, entraîneur de Pur-sang Arabes, mais aussi de Pur-Sang Anglais évoluant en courses de plats et d'obstacles depuis une vingtaine d'années, Saïd Jeddari relance les fameuses épreuves d'endurance de Compiègne, en sommeil depuis 2015.  Un nouveau défi pour ce Marocain de quarante-cinq ans et sa famille, installée à Avilly-Saint-Léonard, tout près de Chantilly.
 
ÉLEVAGE 
Romanov, l’archétype du cheval de sport contemporain
Cheval de sport moderne par excellence, Romanov tient beaucoup de son père Heartbreaker, qui était lui-même en avance sur son temps. Avec ses trois cavaliers, le Britannique Phillip Spivey et les Irlandais Billy Twomey et Bertram Allen, le KWPN a connu dix années de succès au plus haut niveau. À l'élevage, ses produits, essentiellement nés au Royaume-Uni, sont rares, mais plusieurs d'entre eux se distinguent à haut niveau, ce qui a motivé son arrivée en France, où il a servi près de cent juments l'an passé.
 
Kerglenn gonfle ses voiles
Situé à quelques encablures de la pointe Saint-Mathieu, non loin de Brest, Kerglenn rayonne depuis bientôt quarante ans dans le paysage de l'élevage breton. Fondée par le clan Richard, cette ferme du bout du monde a fait naître de talentueux chevaux de saut d'obstacles ces quinze dernières années, à l'image de Quito, Urcos, Unna ou Vent du Sud Kerglenn.
 
Vanille, une amazone des temps moderne
Le 7 avril, Vanille présentera son premier album, intitulé Amazonaet publié sur le label 6&7. Ayant grandi entre les chevaux de la charismatique Virginie Coupérie-Eiffel et les instruments de musique de l'incontournable Julien Clerc, cette jeune trentenaire solaire a pris le temps de mûrir son projet avant de se présenter à son tour sous les projecteurs.

Le magazine sera en kiosque dès mercredi 3 avril !