LE MAURITIUS TURF CLUB A DEUX CENTS ANS !



Les courses hippiques à l'hippodrome du Champ de Mars à Port- Louis, capitale de l'île Maurice, sont l’occasion pour toutes les composantes de la communauté mauricienne de se rencontrer. Chaque samedi, de mars à décembre, dans les tribunes, « dans la plaine » ou « la montagne », des milliers de Mauriciens et touristes de passage viennent au Champs de Mars, pour y passer une journée agréable et voir s'élancer les chevaux en majorité importés d'Afrique du Sud, sous la selle de jockeys de plusieurs nationalités.


 
Fondé en 1812 par Sir Robert Farquar et consolidé par son successeur le colonel Draper (1814-1841), le Mauritius Turf Club est membre de la Fédération Internationale des Autorités Hippiques de l'Asian Racing Federation et la Fegentri. Dans le cadre du bicentenaire du Mauritius Turf Club, a été projeté mardi dernier à Bagatelle, «Quand le cheval rassemble tout un peuple », un film de cinquante-deux minutes, produit par Peignoir Prod et réalisé par Fanny Hubart-Salomon, sur une idée originale de Khalid Rawat qui a bénéficié du soutien du Mauritius Turf Club.
La veille, lors d'un cocktail dînatoire dans l'enceinte même club, Gilbert Merven, président du MTC, et ses collègues commissaires, ont eu le plaisir d'accueillir plusieurs personnalités locales et étrangères. On a pu noter entre autre la présence du Premier ministre de l'île Maurice, le vice président de la République ainsi que des professionnels, organisateurs et présidents des associations hippiques à l’étranger.

 
Avant de rendre un vibrant hommage aux anciens membres qui ont œuvré pour le développement des courses à Maurice, Gilbert Merven a retracé l'historique du plus vieil hippodrome de l'hémisphère sud et a tenu également à présenter les projets à venir. « La priorité », a-t-il déclaré, « était l'importation de chevaux par fret dans le but d'améliorer les conditions des courses et la création d'un nouvel hippodrome. L’introduction des équipements électroniques plus sophistiqués pour le contrôle des courses va devenir une nécessité, ainsi que la création d’un centre de récupération pour les chevaux. » Il a soutenu l’idée que les pistes d'entraînement doivent être mieux conditionnées et qu’un programme de trente-huit journées dans l'année devrait être largement réalisable. Finalement, Gilbert Merven a précisé que la tradition des journées internationales pour clôturer la saison hippique sera maintenue et cela permettra de voir en action les plus fines cravaches européennes et asiatiques.

 
Précisons que c'est ce samedi lors de la quinzième journée, que prendront fin en apothéose les célébrations du bicentenaire du Mauritius Turf Club où tout un programme d'animation a été concocté avec neuf courses pour la première fois.

 
A Port-Louis, île Maurice, Joey Nicles