CSI2* de Strasbourg : Pauline Guignery s'impose



Pour sa première participation au CSI alsacien , [Pauline Guignery] réussit le coup de maître en s’adjugeant le délicat Grand Prix sur Nuggets l’Amandour, un hongre de neuf ans, dont le style n’est pas sans rappeler celui de son père , Flipper d’Elle. Cinq cavaliers se retrouvaient au barrage parmi lesquels René Lopez sur Nanny des Hayettes, dont la puissance n’évitait pas la faute sur le dernier obstacle. [Simon Delestre], fidèle à ses habitudes tentait le tout pour le tout mais là aussi une faute sur le dernier obstacle reléguait le meilleur chrono de son Bijou d’Orai à la troisième place. Simone Wettstein semblait alors tenir une nouvelle victoire après ses différents succès du week-end dont le Grand Prix 1,40 m de la veille avec Lady Like. En concluant le tour sur un chrono de 45,98 avec Celerina II, la cavalière helvète mettait la pression sur ses poursuivants mais c’était sans compter sur la fougueuse normande qui lui enlevait la victoire de plus d’une seconde !

 

 
Coté régionaux,   Fabien Acide, parti en éclaireur sur ce délicat tracé de Jean-Claude Quque, semblait trouver l’harmonie avec L’Écho du Rozel, sa nouvelle monture dont l’aisance en impressionnait plus d’un. Mais une trajectoire un peu trop serrée lui valut d’accrocher le chandelier du n°11. Pour Jacques Helmlinger, ce week-end en terre natale fut des plus prometteurs et la démonstration de son Stravinsky Wisbecq laisse à penser que le jeune Alsacien tient là une monture de tout premier ordre, malgré une petite barre qui les écartera du barrage. «  C’est une petite erreur lié à la jeunesse de du couple, précise Marcel Delestre. Il s’est promené tout au long du week-end et je suis vraiment confiant pour l’avenir, c’est un très bon cheval et le bon travail de Jacques porte ses fruits… » On relèvera la bonne performance de Marlène Gaspard quatrième avec Gabiscyon HN ainsi que de Charlotte Mordasini septième pour un petit point de temps avec son Onde Champeix.
 

 
Cette nouvelle édition du CSI2* laisse toutefois quelques inquiétudes quant à son évolution au vu de la qualité du terrain par temps pluvieux. Si le CSI de Geispolsheim reste l’unique événement international de la région, un rajeunissement des pistes et une meilleure disposition du terrain donneraient sans doute une nouvelle dynamique à un concours qui mérite sans doute mieux au regard des efforts remarquables de l’équipe de bénévoles menée par Frédérique Girard.
 

 
CG