Humans of Or Vet, Mathieu Billot se livre

Depuis 2015, Or Vet a acquis une renommée dans le paysage équestre. Spécialiste de la santé et de la performance du cheval, l’entreprise a réussi à séduire quelques-uns des plus grands noms du sport, formant désormais une grande famille. Après Guillaume Foutrier, Benoît Cernin, Nicolas Deseuzes et Roger-Yves Bost, s’inspirant du phénomène Humans of New York, Or Vet présente un nouvel ambassadeur. Représentant de la France en saut d’obstacles depuis ses jeunes années, Mathieu Billot s’est laissé aller aux confidences.



© Scoopdyga

« Quand j’étais plus jeune, j’étais profondément timide. Cela s’est toujours plutôt bien passé pour moi à l’école. Je monte à cheval depuis toujours parce que mes parents évoluaient déjà dans le milieu des sports équestres. Ma mère, qui montait pour son plaisir, accompagnait régulièrement mon père sur les concours puisqu’il était cavalier professionnel. Dès mon premier contact avec un équidé, j’ai aimé la relation avec l’animal, avant même la compétition. Pour preuve, je suis propriétaire de dizaines de chevaux de polo que je fais naître chez moi et avec qui je m’amuse, ainsi que de quelques chevaux miniatures américains. J’ai commencé à monter sur des shetlands et je suis tombé amoureux dès le début ! C’est d’ailleurs pour ça que j’ai pas mal de chevaux de petit modèle ; j’adore ça. J’ai vécu une enfance simple et je n’étais pas très compliqué. J’ai une sœur de dix ans plus vieille que moi, qui a désormais trois adorables enfants mais elle ne monte pas à cheval."


Je vis au jour le jour, et je suis heureux !

© Scoopdyga

"J’ai une personnalité de gagneur. J’essaie systématiquement d’être le meilleur ! C’est très important pour moi, dans ma vie professionnelle comme personnelle. Quant à mes défauts, c’est sûrement l’inverse. J’aime tellement gagner que je ne supporte pas perdre, et quand ça arrive, j’ai tendance à trop vite baisser la tête. Quand je suis déçu, je me remets très vite en question. Mon plus grand rêve depuis toujours est d’être champion du monde. J’ai la chance d’avoir déjà vécu des moments formidables. Le premier qui me vient à l’esprit est quand j’ai été sacré champion d’Europe Juniors avec Eagle du Bobois, à Hagen en 2002. Eagle était hors du commun, c’était mon cheval de cœur. Il a malheureusement disparu il y a quelques années, ce qui constitue peut-être le pire moment de ma vie. En fait, je pense davantage aux cracks que j’ai eu la chance de croiser qu’à des souvenirs précis. Je pense que l’avenir m’en réserve encore pas mal puisque je peux compter sur des chevaux exceptionnels en ce moment, comme Quel Filou 13. Je vis au jour le jour, et je suis heureux ! »

www.Or-Vet.com