Confronter son idée novatrice à la réalité du marché

Tous les mois, en collaboration avec le Pôle Hippolia, GrandPrix-replay.com s’intéressera à l’innovation, s’exprimant de manière particulièrement active dans le monde du cheval, et aux moyens de transformer des idées ingénieuses en produits et services pouvant trouver leur place dans un univers économique très concurrentiel. Pour lancer cette nouvelle rubrique, il est intéressant de se pencher sur le concept même d’innovation.



Innovation. Depuis plusieurs années, c’est un peu un terme à la mode. On l’entend, on l’utilise, on le répète et on le place partout. Personne ne semble épargné : hommes politiques, économistes, entrepreneurs, communicants, etc. Pour faire court, l’innovation est un vaste mot recouvrant tout un tas de concepts : idée, découverte, nouveauté, originalité, etc. Que de jolis termes, tant qu’il y a un marché à la clé! Répondre à un besoin, satisfaire des demandes toujours plus complexes, anticiper les desideratas de chacun, développer son entreprise, gagner des parts de marché, communiquer, se différencier... tels sont les défis qui se présentent à ceux qui défendent une idée novatrice.
L’innovation peut servir à tous et pour tout! Et la filière équine, notamment en France, n’est pas en reste. Entre produits de soins révolutionnaires, aliments aux recettes dignes des plus grands chefs étoilés, équipements futuristes et personnalisables, boxes, litières et camions plus confortables que des studios ou des voitures, les chevaux sont résolument innovants et surtout inspirants! Dans la filière équine, l’innovation est donc ce qui permet de répondre, plus que jamais, aux enjeux de performance, de confort, de bien-être, de sécurité, de rentabilité et de gestion de l’environnement. 
Pour autant, quand l’idée est là, encore faut-il la concrétiser et lui trouver une place sur le marché actuel. En matière d’innovation, la meilleure idée n’est pas forcément celle qui prendra le mieux. Pour réussir, il s’agit d’identifier les besoins des consommateurs, en fonction, par exemple, de leur pratique de l’équitation. Là où il y a un besoin, il y a un consommateur. Car il s’agit bien de proposer et de développer des produits et services adaptés au mode de vie de chacun, du simple «gadget» à l’objet dont rêve chaque cavalier.