À Riyad, Peder Fredricson achève son année au sommet

Après une année couronnée de succès, Peder Fredricson s’est offert un beau cadeau de Noël en avance. Présent à Riyad, en Arabie-Saoudite, le Suédois est venu à bout d’un délicat Grand Prix CSI 5* à 1,55m. Comptant parmi les trois barragistes du jour, le numéro un mondial et champion olympique par équipe en titre a été le seul à signer un double clear round avec le brillant Hansson WL, de retour à son meilleur niveau. Moins rapide et sanctionné d’une barre, Kamal Abdullah Bahamdan et Emile Tacken ont complété le trio de tête avec Jack van het Dennehof et Cas.



Battu vendredi dans l’épreuve Coupe du monde, Peder Fredricson, numéro un mondial, a pris sa revanche dans le Grand Prix CSI 5*-W de Riyad, samedi 18 décembre. Dans la capitale de l’Arabie-Saoudite, le Suédois a conclu une saison exceptionnelle de la meilleure des manières. Encore associé à son formidable Hansson WL, définitivement de retour à son meilleur niveau, l’homme aux nerfs d’aciers, médaillé d’or collectivement et d’argent individuellement aux Jeux olympiques de Tokyo avec H&M All In de Vinck, puis de nouveau récompensé d’une breloque de bronze aux Européens Longines de Riesenbeck quelques semaines plus tard en compagnie de l’atypique Catch Me Not S, ne pouvait guère espérer mieux. Constamment en train de se réinventer, de se fixer de nouveaux défis et de les relever avec brio, Peder n’aura presque rien raté cette année. 

“C’est la première fois que je viens en Arabie-Saoudite. C’est un pays fantastique. J’ai rencontré de nombreuses personnes sympathiques. Tout le monde est très généreux et je trouve que l’ambiance est très bonne. Je suis heureux d’être venu et j’espère pouvoir revenir. Les parcours d’hier dans la Coupe du monde, et d’aujourd’hui, étaient de bonne facture. Uliano (Vezzani, le chef de piste, ndlr) a fait un super travail”, a commenté Peder à l’issue de sa victoire. “Bien sûr, il ne s’agissait pas de parcours facile, mais je suis ravi de la façon dont mon cheval a sauté. Si un cheval ne saute pas bien, il est impossible d’être sans-faute. Hansson était en bonne forme, et aujourd’hui était notre jour.” 



Paré de sa veste jaune moutarde, nouvelle création signée par son sponsor H&M, le Suédois a d’abord déjoué tous les pièges du parcours initial. Presque facile, le talentueux cavalier a mené de mains de maître un Hansson WL brillant et visiblement encore frais sur la ligne d’arrivée. Tout sourire, Peder en a profité pour saluer le public, enthousiaste d’assister à une compétition loin d’avoir été pensée au rabais. Pour preuve, les autres têtes d’affiches, dont le vainqueur de la veille, Philipp Weishaupt, sont passées au travers. Conservant leur monture de la Coupe du monde, respectivement Coby 8, Fellow Castlefield et Bingo Ste Hermelle, le disciple de Ludger Beerbaum et Edwina Tops-Alexander ainsi que Daniel Deusser sont sortis de piste avec neuf et quatre points. Au barrage, ne se sont finalement qualifiés que le Saoudien Kamal Abdullah Bahamdan et le Néerlandais Emile Tacken, en plus du numéro un mondial. Faisant preuve d’expérience, Peder n’a eu besoin que d’assurer le sans-faute, ses concurrents ayant renversé, avant lui, une barre chacun sur Jack van het Dennehof et Cas. Pourtant, la star suédoise s’est payé le luxe d’afficher le chronomètre le plus rapide, devançant Kamal, certainement ravi de sa performance sur ses terres, et Emile, qui peut lui aussi se satisfaire de sa troisième place, qui marque la plus belle performance de sa carrière. 

Les résultats complets ici.



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