Peder Fredricson reste au sommet de la hiérarchie mondiale
La Fédération équestre internationale (FEI) a mis à jour son classement mondial pour le mois de février. Sans surprise, le Suédois Peder Fredricson, qui fait la Une du dernier magazine GRANDPRIX, reste aux commandes de la hiérarchie mondiale. Il est suivi par le Suisse Martin Fuchs, et son coéquipier Henrik von Eckermann, qui gagne une place et partage la troisième position avec l’Allemand Daniel Deusser. Meilleur représentant français, Julien Épaillard est treizième.
Sans grande surprise après un mois de janvier relativement calme en termes de rendez-vous internationaux, le Suédois Peder Fredricson arborera le brassard de numéro un mondial pour un mois supplémentaire, en février. Celui qui devient peu à peu une véritable légende vivante poursuit son règne, entamé en octobre, au sommet du classement mondial, édité par la Fédération équestre internationale (FEI). Bien qu’il n’ait disputé qu’une poignée d’épreuves de remise en route en janvier du côté d’Oliva en janvier, le tout jeune quinquagénaire - il a fêté son cinquantième anniversaire le 30 janvier dernier - a pu compter sur ses performances dans l’étape Coupe du monde et le Grand Prix 5*-W de Riyad, une victoire à 1,45m à Vérone, une huitième place dans le Grand Prix 5* de Samorin, ainsi que d’autres performances réalisées cet été à Rome, Londres, Saint Tropez ou aux Européens Longines de Riesenbeck.
Martin Fuchs conserve, lui, son deuxième rang. Après son triomphe à Genève avec le jeune prodige Leone Jei (ex Hay El Desta Ali) et ses belles réussites au CSI 5*-W de Londres, le Suisse comptabilise 2730 points - 300 de moins que le numéro un mondial -, bien qu’il n’ait pas disputé le moindre Grand Prix en janvier. Présent à Vejer de la Frontera, le jeune Helvète en profite pour présenter la relève en compétition. Avec 2685 points chacun, Daniel Deusser et Henrik von Eckermann se partagent la troisième position. Si l’Allemand figurait déjà à cette place le mois dernier, son homologue Suédois a, lui, gagné un rang. Un gain qui n’est pas étranger aux bonnes performances du pilote du côté d’Abou Dabi en ce début d’année. Sa quatrième place dans le Grand Prix CSIO 5* et sa cinquième position dans l’épreuve Coupe du monde avec Glamour Girl lui permettent ainsi d’accrocher le meilleur classement de sa carrière. Suivent ensuite le Britannique Ben Maher, l’Écossais Scott Brash, le Brésilien Marlon Modolo Zanotelli, l’Américain Kent Farrington ainsi que l’Irlandais Conor Swail, qui partage le neuvième rang avec le Belge Jérôme Guéry. Par conséquent, le Néerlandais Harrie Smolders sort du Top 10 et est onzième. Derrière, peu de changements notables sont à relever, à l’exception de la remontée de l’Allemand David Will, qui a fait une belle opération avec sa tournée émiratie. Il figure désormais en seizième position.
Côté français, Julien Épaillard a perdu un rang et est douzième. Malgré tout, le Normand reste le meilleur représentant du clan tricolore. Dix-septième, Simon Delestre a gagné une place, tout comme Nicolas Delmotte, vingt-et-unième. Kevin Staut et Olivier Robert conservent leur classement et sont respectivement vingt-six et vingt-huitième. Edward Levy est quarante-neuvième, tandis que Pénélope Leprevost perd deux places pour figurer en cinquante-deuxième position. Enfin, Grégory Cottard, Mathieu Billot et Olivier Perreau conservent leur place dans le Top 100.