“L’inbreeding ne doit pas être considéré comme un dogme”, Jean-Louis Bourdy Dubois (2/2)

Depuis plusieurs années, certains étalons à succès honorent un nombre extrêmement élevé de saillies, monopolisant quelque peu le marché, de même que l’arrivée de l’injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) permet aux juments de donner un nombre plus élevé de poulains qu’auparavant. D’aucuns s’inquiètent de cette nouvelle donne, craignant que l’on se repose sur les mêmes lignées, ce qui provoquerait un appauvrissement de la diversité génétique et des croisements de plus en plus consanguins. À travers une étude des courants de sang représentés chez les meilleurs chevaux et étalons mondiaux, éclairée par des témoignages d’éleveurs, vétérinaires, chercheurs et responsables de l’élevage, GRANDPRIX fait le point sur la situation actuelle.



“Concernant Excalibur de la Tour Vidal, le taux de consanguinité, égal à 6%, est assez loin du taux de consanguinité entre un frère et une sœur ou entre un père et sa fille”, explique Jean-Louis Bourdy Dubois, qui a justement fait naître le champion de Pénélope Leprevost, de même que Mylord Carthago jadis. Installé près de Vichy, dans l’Allier, l’Auvergnat est aussi docteur en pharmacie, ayant fait des études de chimie, biologie et génétique. “Ialta Sitte est, certes, présente deux fois au sein de son pedigree. Toutefois, cette jument qui montrait des qualités physiques et mentales exceptionnelles, ne pouvait qu’avoir un effet b&eacu...

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