Ömer Karaevli souffle la victoire à Kevin Jochems dans le Grand Prix 4* de Valkenswaard
Après Rotterdam, Kevin Jochems s’est de nouveau fait couper l’herbe sous le pied, cette fois dans le Grand Prix 4* de Valkenswaard. Après l’Irlande, voilà que la Turquie a privé le jeune homme d’une victoire à domicile. Dix centièmes plus rapide que son concurrent néerlandais, Ömer Karaevli, qui avait déjà entendu son hymne résonné au pied de la Tour Eiffel, fin juin, a savouré un autre succès, acquis aux côtés de son complice Cheston de la Pomme d’Or Z. Troisième, Andres Azcarraga a complété le tiercé gagnant avec Contendros 2, un étalon à la génétique intéressante.
Depuis quelques semaines, Ömer Karaevli se montre particulièrement en forme sur la scène internationale. Au pied de la Dame de Fer, fin juin, le Turc avait d’ailleurs empoché une épreuve à 1,55m à barrage, aux rênes d’Avant Toi, un Selle Français œuvre de Renato de Lorenzi, éleveur installé dans la Manche. Dimanche 10 juillet, le pilote de quarante-quatre ans est passé à la vitesse supérieure pour s’offrir les honneurs dans le Grand Prix 4* de Valkenswaard, où Grégory Bodo officiait en sa qualité de chef de piste.
La vaste piste en herbe néerlandaise a ouvert ses portes et sonné le coup d’envoi de sa série de concours estivaux. Associé à son fidèle Cheston de la Pomme d’Or Z, qu’il monte depuis quatre ans, Ömer Karaevli a dominé ses poursuivants, grâce à un rapide double sans-faute. Le quadragénaire, premier représentant turc à participer aux Jeux olympiques après cinquante-six ans d’absence de son pays, en 2016, à Rio, a remporté sa deuxième victoire à ce niveau, et la première avec son gris. “Je suis très heureux de pouvoir monter ici, dans ce lieu incroyable qu'est la Tops International Arena, dont le sol, les écuries et l'organisation sont parfaits”, a-t-il déclaré.
Pour seulement dix centièmes de retard, Kevin Jochems s’est à nouveau fait souffler une victoire à domicile. Comme à Rotterdam, le souriant Néerlandais avait sellé le minuscule mais ô combien talentueux Cornetboy. La paire s’est de nouveau retrouvée en deuxième position, mais confirme sa régularité. Un peu plus tôt dans la journée, le pilote de vingt-six ans s’était déjà démarqué en terminant troisième du Grand Prix 2* sur son espoir, Shanroe Peters.
Au troisième rang, le Mexique a été représenté par Andres Azcarraga, qui pilotait Contendros 2. Cet étalon de quinze, dont la carrière à l’élevage est gérée par Paul Schockemohle, n’est autre qu’un trois-quarts frère de Codex One, le champion de Christian Ahlmann. Tous deux sont, en effet, des fils de Contendro I. La mère de Contendros, Diaspora 4, est, elle, une sœur utérine du crack du haras de Zangersheide. Début février, le couple avait empoché un Grand Prix 3* au Mexique, quatre ans après avoir terminé quatrième d’un temps fort labellisé 5* à Wellington, mais cette troisième place, face à quelques grands noms européens, s’inscrit comme l’une de leurs plus belles performances à ce jour.
La meilleure performance française revient à Olivier Perreau. Associé à sa jument de tête, GL Events Venezia d’Aiguilly, il a quitté la piste avec huit points de pénalité lors du premier tour du Grand Prix. Même sanction pour Pénélope Leprevost, pourtant à son avantage à Valkenswaard. Cette fois, la Normande dirigeait l’excellent Excalibur de la Tour Vidal*GFE, fleuron de l’élevage de Jean-Louis Bourdy Dubois. Enfin, Philippe Léoni a préféré jeter l’éponge avec Uhlan Okkomut.