Potter du Manaou, un prince de sang mêlé

S’il n’a pas connu la carrière sportive de son illustre père Ryon d’Anzex, qui avait permis de révéler le Breton Bruno Rocuet au plus haut niveau, Potter du Manaou a démontré très tôt toute l’étendue de son talent. Grâce à la passion de la famille Saramon, et malgré d’affolantes propositions d’achat émanant de l’étranger, Potter du Manaou est resté en France. Un temps boudé par les éleveurs, l’étalon alezan brûlé doit son salut à l’acharnement d’une poignée de mordus de la race Anglo-Arabe, qui avaient décelé bien avant tout le monde le potentiel de ce reproducteur.



Beaucoup comparent le fils au père. Même robe, même mental, même classe. Un si bon cheval ne peut descendre que d’un pedigree parfait, serait-on tenté de dire… En effet, l’arrière-grand-mère maternelle de Potter, Uzel de la Tour (AA, Matador, AA x Saphir Bleu, AA), est née chez André Mage, l’un des plus importants étalonniers français dans les années 1960 et 1970. “Cette lignée est l’une des rares à avoir vraiment été valorisée dans le sport”, explique Adrien Cugnasse, rédacteur en chef de Jour de Galop et éleveur. “Dans cette souche originaire du Sud-Ouest – et non du Limousin –, on retrouve le sang d...

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