Qui sont Copain de Tivoli, Dame Nok, Chana de Valeme et Bazooka Semilly, les nouvelles recrues de Julien Épaillard ?

Quelques jours après avoir tout raflé au CSI 5*-W de Lyon en s’imposant dans les quatre épreuves auxquelles il a pris part, Julien Épaillard a pris ses quartiers en Espagne, à Oliva, où il a ses habitudes. Cette fois, ce n’est pas avec les compétitifs Donatello d’Auge et Caracole de la Roque que le numéro trois français concourt, mais avec de nouvelles recrues, en lesquelles le numéro trois mondial place beaucoup d’espoirs. Alors qu’il fait seulement connaissance avec ces nouveaux chevaux, le Normand s’est même offert le luxe de remporter deux nouvelles épreuves internationales, ce qui gonfle son compteur à soixante-dix, rien qu’en 2022 ! Voici donc quatre de ses nouvelles recrues, dont les images sont à retrouver en bas de l'article, et auxquelles devraient s’ajouter de nouveaux sujets avant la fin de l’année… 

Copain de Tivoli 

Parmi les toutes nouvelles recrues que Julien Épaillard présente en Espagne figure Copain de Tivoli, avec qui il fait donc connaissance à Oliva. Les présentations se sont bien passées puisque le couple s’est placé cinquième d’une épreuve à 1,30m jeudi et quatorzième d’une épreuve à 1,40m hier. Élevé par Jean-Paul Chauvin et Yann Le Bedel, Copain de Tivoli est un fils de Dollar de la Pierre avec une mère par Helios de la Cour II. Le longiligne Selle Français de dix ans a notamment fait ses gammes avec Sébastien Tence avant de poursuivre sa carrière sous la selle de Balthazar Groene, un cavalier d’Ile-de-France de vingt et un ans. 

Dame Nok

Il y a également Dame Nok, une jument de neuf ans qui n’est plus si nouvelle dans le piquet du “cavalier le plus rapide du monde” si l’on en croit ses adversaires. Le couple se connaît en effet depuis août et a prend part à son sixième concours international. Après avoir fait connaissance dans des épreuves à 1,30m, tous deux ont atteint les Grands Prix à 1,50m et se sont même placés huitième de l’épreuve reine au CSI 3* de Canteleu. En peu de temps, ils ont aussi remporté une épreuve à 1,40m au CSI 2* de Jardy et une à 1,45m au CSI 4* d’Opglabbeek. 

Né chez Hugues Moufflet, Dame Nok est une fille d’Helios de la Cour II avec une mère par Echogene Latour. Débutée par Franck Costil, celle-ci a poursuivi son cursus avec Alexa Hinard Dufour, puis Christophe Grangier à six ans, avant de rejoindre la jeune Normande Diane Esvan, avec qui elle a concouru jusqu’à 1,40m. 

Chana de Valeme 

Arrivée il y a un mois sous la selle de Julien Épaillard, Chana de Valeme n’a pas tardé à ramener un flot, puisqu’elle s’est imposée jeudi à Oliva dans l’épreuve de vitesse à 1,40m avec une seconde et sept dixième d’avance. Le couple a déjà pris part à deux Grands Prix CSI 2* à l’Hubside Jumping Grimaud, dont le premier s’est conclu avec seize points et le second avec un sans-faute puis douze points au barrage. 

Née au haras de Valeme, chez Franck Douville, Chana de Valeme est une fille de Nabab de Rêve avec une mère par Urbain du Monnai. Après quatre parcours avec Simon Collard, la jument du studbook Selle Français a réalisé l’intégralité de sa formation sous la selle de son naisseur, avec qui elle a concouru jusqu’à 1,45m. 

Bazooka Semilly

Enfin, Julien Épaillard peut désormais aussi compter sur Bazooka Semilly, qu’il découvre lui aussi à Oliva. Là encore, l’entente a été immédiate ! Pour cause, le couple s’est placé deuxième de son premier rendez-vous, une épreuve en deux phases à 1,30m jeudi, avant d’enfoncer le clou le lendemain avec une victoire lors d’une vitesse à 1,35m. Des débuts on ne peut plus prometteurs pour le bai de onze ans. 

Né au haras de Semilly de Richard Levallois, Bazooka Semilly a comme père l’incontournable champion du monde par équipes Diamant de Semilly ainsi que l’ancien complice de Pierre Durand, Laudanum. Aujourd’hui âgé de onze ans, le hongre a notamment connu les selles de François Pelamatti, qui a laissé les rênes à sa fille Lou fin 2017. Sur ses réseaux sociaux, la cavalière de vingt-trois ans a fait savoir que ses études l’empêchaient de monter aussi régulièrement que par le passé. “J'avais sous ma selle un cheval d'exception, je le savais. Il est arrivé il y a un bon bout de temps maintenant chez moi en étant un cheval assez caractériel, délicat et un peu fou. On a travaillé ensemble. Il m'a fait sauter les plus grosses épreuves que j'ai faites jusqu'ici. J'étais arrivée au bout de ce que je pouvais lui apprendre”, a-t-elle notamment écrit. Avec la jeune cavalière, le hongre Selle Français avait pris part à un seul concours international, au CSI 2* de Roeser, en 2019, qui s’était soldé par une sixième place dans le Grand Prix. Sur la scène nationale, le couple évoluait régulièrement jusqu’en Pro 1.