La Marseillaise retentit pour la dernière Coupe des nations de l’année à Vilamoura
En fin d’après-midi, l’équipe de France composée de Juliette Faligot, Jules Orsolini, Margaux Rocuet et Maelle Martin s’est imposée dans la dernière Coupes des nations de l’année, disputée à l’occasion du CSIO 3* de Vilamoura. Emmenés par le chef d’équipe Edouard Coupérie, les Bleus ont devancé l’équipe des États-Unis ainsi que celle représentant le Trèfle irlandais.
Quatorze équipes étaient au départ, cet après-midi, de la dernière Coupe des nations de l’année au CSIO 3* de Vilamoura. S’il y avait peut-être un peu moins de couples expérimentés sur la liste des engagés de cette épreuve cette année que lors des deux précédentes éditions, elle a été utilisée par bon nombre de chefs d’équipe pour aguerrir des duos et leur faire prendre de l’expérience. Avec Juliette Faligot et sa bondissante Arqana de Riverland (SF, Cornet Obolensky x Diamant de Semilly) comme fers de lance et ouvreuses, la France a su tirer son épingle du jeu dans ce contexte.
Huitièmes à se frotter au parcours dessiné par Elio Travagliati, la Nordiste et sa toujours très énergique grise, qui participaient là à leur septième Coupe des nations CSIO 3*, ont d’emblée réalisé un sans-faute. Deuxième membre du collectif tricolore, le jeune Jules Orsolini, dix-neuf ans, a ensuite connu plus de difficultés avec Charlotte 198 (Holst, Casall x Carry), puisqu’il a fauté sur l’oxer directionnel placé juste après la rivière – qui serait également fatal à Maelle Martin et Bise des Bardellières (SF, Lamm de Fetan x Persan II) en fin de première manche – ainsi que sur la palanque noire placée en numéro dix et le vertical suivant. Cependant, ses douze points n’ont pas compté dans le total français. En effet, Margaux Rocuet a su trouver les clefs du parcours aux rênes de l’exceptionnel Djibouti de Kerizac (SF, Quaprice Bois Margot*Quincy x Le Tot de Semilly), et Maelle Martin a su limiter son total à quatre points sur Bise des Bardellières (SF, Lamm de Fetan x Persan II), permettant ainsi à la France de pointer en tête.
Quatre doubles sans-faute seulement
Le scénario a été quasiment le même dans le second acte, où Juliette Faligot et sa fidèle complice ont d’abord réalisé le deuxième double sans-faute en Coupe des nations de leur carrière après celui livré à Madrid début juin. Jules Orsolini, lui, a de nouveau mis la palanque numéro dix à terre, mais n’a ajouté qu’une faute à la rivière à ses quatre points. Si elle a tout récemment vu l’excellente Dubai du Cèdre quitter ses écuries, Margaux Rocuet a ensuite montré à tout le monde que son puissant et respectueux champion de France des sept ans de 2020, Djibouti de Kerizac, était digne des espoirs placés en lui. Pour sa toute première Coupe des nations, l’alezan brûlé a en effet réalisé un double sans-faute avec sa cavalière. Ainsi, avant la dernière rotation, le collectif tricolore n’avait toujours que quatre points au compteur. Cependant, la jeune et surprenante équipe des États-Unis ayant terminé la compétition avec douze points, il a fallu attendre le tout dernier parcours de la journée, celui de Maelle Martin, pour savoir si la France devrait barrer avec le Stars and Stripes pour la victoire. L’ancienne cavalière de Giovani de la Pomme a alors su corriger sa faute sur l’oxer numéro six, et n’en a finalement ajouté qu’une à son compteur, portant le score tricolore à huit points et scellant le succès des Bleus.
Outre ceux de Juliette Faligot et Margaux Rocuet, deux autres doubles zéro ont été réalisés cet après-midi au Portugal. Ils ont été à mettre au crédit de Mavis Spencer et Carissimo 25 (Holst, Cascadello x Clinton), qui ont ainsi grandement pris part à la deuxième place des États-Unis, ainsi que de l’Ukrainienne Alisa Danilova avec Cossinelle (Holst, Cascadello I x Quebec). S’ils n’ont enregistré aucun double clear, les Irlandais sont tout de même montés sur la troisième marche du podium avec un total de dix-huit points, soit le même score que les Brésiliens, qui ont accusé quarante-sept centièmes de retard au jeu des chronomètres cumulés.