Francisco José Mesquita Musa prend le meilleur sur Julien Anquetin devant la Tour Eiffel
Sous un soleil couchant et légèrement moins brûlant, ce soir, Francisco José Mesquita Musa s’est offert le premier temps fort du Longines Paris Eiffel Jumping. Associé à Carte de Blue PS Marathon, le Brésilien a régné sur le Champ de Mars à l’occasion de la deuxième manche de la Global Champions League qui a compté peu de parcours parfaits. Julien Anquetin, à qui la capitale avait souri en 2022, s’est cette fois contenté du deuxième rang avec Z Ice Cube tandis que Marc McAuley a complété le podium principal de cette première journée parisienne aux rênes de GRS Lady Amaro. Par équipes, les Internationaux de Riesenbeck, représentés par deux membres de l'écurie Beerbaum, l'ont emporté.
Tantôt caché par quelques nuages, tantôt brûlant, le soleil a rythmé la première journée du Longines Paris Eiffel Jumping, huitième étape du Longines Global Champions Tour. En début de soirée, à l’occasion de la deuxième manche de la Global Champions League, les quelques rayons moins lumineux, se couchant, ont permis aux chevaux présents dans la capitale d'être moins mis à l'effort. Au beau milieu du Champ de Mars, et devant un public curieux, quarante-cinq couples se sont élancés sur le parcours dessiné par Grégory Bodo ce soir. Survolant toutes les difficultés de ce parcours à 1,60m, Francisco José Mesquita Musa s'est offert une victoire devant la Tour Eiffel. Aux rênes de Carte de Blue PS Marathon, récent onzième du Grand Prix 5* de Stockholm, le Brésilien a signé le parcours le plus rapide de l’épreuve, terminant en 71’’59. Et si son chronomètre était très certainement bâtable, l'étroitesse de la piste parisienne et la délicatesse du parcours proposé par le chef de piste français n’ont pas donné lieu à une bataille plus importante.
Parti en début de liste puisque n'appartenant pas à une équipe de la Global Champions League, Julien Anquetin a certainement dû croire, au moins un temps, qu'il réitérerait sa performance de l'an passé. En effet, en 2022, le Tricolore s’était imposé dans cette même épreuve, devançant alors un certain Julien Épaillard. Cette année, pas de Marseillaise devant la Tour Eiffel pour le Français, mais une deuxième place. Aux rênes d’Ice Cube Z, il a longtemps tenu la tête des opérations, mais ses 72’’13 ont finalement été battus. Notons, cependant, que face à la difficulté du parcours proposé, il était encore le seul, à mi-épreuve, à avoir réalisé un parcours vierge de toute pénalité.
Un parcours délicat
Avec la jeune GRS Lady Amaro, Mark McAuley s’est glissé au troisième rang. Malgré un chronomètre de 72’’92, l’Irlandais a pu accrocher un podium mérité après s’être aisément sorti de toutes les difficultés du tracé. Un tracé qui, d’ailleurs, n’a permis qu’à six couples seulement de s’en sortir sans la moindre pénalité. Outre les trois cavaliers qui ont habillé le podium, deux Belges se sont notamment démarqués. Récent vainqueur du Grand Prix Rolex de La Baule, Nicola Philippaerts a accroché le quatrième rang, cette fois avec H&M Luna van't Ruytershof Z, qui lui avait permis d’être sacré champion de Belgique en 2022 (73’’25). Il a alors devancé son compatriote Grégory Wathelet. Aux rênes de Bond Jamesbond de Hay, le Belge a déroulé un très bon parcours en 73’’85, montrant la très bonne entente qu’il a développée avec le bai, ancien partenaire de Kevin Staut.
Le sixième et dernier parcours parfait a été signé Philipp Weishaupt. Toujours sous les couleurs de l’écurie Beerbaum, l’Allemand a une nouvelle fois pu compter sur son prodige Zineday, neuf ans seulement, auteur d’un parcours réalisé avec une facilité déconcertante.
Davantage de couples auraient pu afficher un score vierge mais le temps imparti de 76 secondes en a pénalisé plus d’un. On a alors compté un point pour Kim Emmen, Jessica Springsteen, ouvreuse de cette épreuve avec Don Juan van de Donkhoeve, ainsi que Samuel Hutton, dont le parcours a été largement salué par le public parisien. Abdulrahman Alrajhi et Edwina Tops Alexander ont, eux, enregistré deux points de temps dépassé tandis qu'on en a compté cinq -!- pour la Canadienne Beth Underhill.
Julien Épaillard tout près de la victoire
Outre la deuxième place de Julien Anquetin, du côté des autres Tricolores, la pêche a été moins bonne. Julien Épaillard a bien failli accrocher une nouvelle victoire à son tableau de chasse mais son Donattelo d’Auge a buté sur le 11b, deuxième double de cette épreuve qui en a compté trois. Le duo a tout de même terminé douzième grâce à ses 67’’60. Le même obstacle qui a d’ailleurs privé Daniel Deusser ou encore Marlon Modolo Zanotelli d'un parcours parfait, tout comme Nina Mallevaey, une nouvelle fois saluée pour son équitation avec Cartier SR.
La palanque placée en numéro 3 a, elle, été renversée par Pénélope Leprevost et Bingo Del Tondou ainsi que les champions de France Edward Lévy et Broadway de Mormoulin, également fautifs sur l’entrée du double 12. Lauréat de la première manche de la Global Champions League, Simon Delestre a cette fois essuyé un étonnant et inhabituel refus de son extraterrestre Cayman Jolly Jumper sur le vertical 2.
Par équipes, les Internationaux de Riesenbeck ont triomphé avec un total de quatre points grâce au duo des écuries Beerbaum, Philipp Weishaupt et Christian Kukuk. Ils ont devancé les Madrid en Mouvement, Laura Kraut et Mark McAuley tandis que les Panthères de Paris ont complété le podium, représentées par Gregory Wathelet, Nathalie Dean et Ben Maher.
Demain, le Grand Prix, huitième étape du Longines Global Champions Tour, débutera à 18h50.