Pourquoi si peu de transparence sur la fertilité des étalons?

À l’heure où les coûts d’élevage augmentent sensiblement et où le besoin en chevaux se maintient à un niveau élevé, la question primordiale de la fertilité des reproducteurs revient en force. Entre les “on-dit” et les taux annoncés par les étalonniers, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer. Tandis que les organismes de sélection d’autres espèces dites “de rente” semblent plus transpa­rents, pourquoi l’élevage équin, qui publie pourtant des indices génétiques et de performances, ne dispose-t-il pas, lui aussi, d’un indicateur officiel et unifié mesurant la fertilité des mâles? Cette situation représente un handicap majeur au moment du choix de l’étalon, et plus largement dans la définition du schéma de sélection. Quels sont les freins au développement d’un tel outil? Voici quelques éléments de réponse.



Dans une filière d’élevage très organisée et professionnalisée, comme celle des bovins, on se dit que la question de la fertilité ne peut être mise de côté. Il semblait donc intéressant de se pencher, pour commencer, sur la façon dont celle-ci aborde cette problématique. Le premier constat confirme que la filière bovine a bien une nette longueur d’avance en termes de connaissances sur la fertilité et d’outils mis en œuvre pour aider les éleveurs à optimiser leur production. Prenons d’abord le temps de différencier fécondité et fertilité. Selon l’organisme de vulgarisation scientifique GreenFacts, “la diffé...

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