“Les données actuellement disponibles sont insuffisantes pour calculer un indice de fertilité des étalons objectif”, Marc Spalart

À l’heure où les coûts d’élevage augmentent sensiblement et où le besoin en chevaux se maintient à un niveau élevé, la question primordiale de la fertilité des reproducteurs revient en force. Entre les “on-dit” et les taux annoncés par les étalonniers, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer. Tandis que les organismes de sélection d’autres espèces dites “de rente” semblent plus transpa­rents, pourquoi l’élevage équin, qui publie pourtant des indices génétiques et de performances, ne dispose-t-il pas, lui aussi, d’un indicateur officiel et unifié mesurant la fertilité des mâles? Cette situation représente un handicap majeur au moment du choix de l’étalon, et plus largement dans la définition du schéma de sélection. Quels sont les freins au développement d’un tel outil? Voici quelques éléments de réponse.



La première partie de cet article a été publiée iciLa deuxième partie de cet article a été publiée ici“Désormais, certains étalonniers communiquent sur la fertilité de leurs mâles. Cependant, en général, ils le font essentiellement pour les plus fertiles”, estime Isabelle Barrier, coordinatrice de la formation des chefs de centres de reproduction au sein de l’IFCE. “Le problème est que les données du système d’information relatif aux équidés (SIRE) sont erronées, en ce sens que les inséminateurs, chefs de centres ou étalonniers ne les saisissent pas toutes”, considère-t-elle, rejoignant en cela Fr...

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