Le Tildren n’est pas une substance interdite
Depuis le 1er janvier 2019, la Fédération équestre internationale a interdit l’utilisation des biphosphonates azotés, issus de la médecine humaine, chez les chevaux. En revanche, celle des biphosphonates non azotés, titulaires d’une autorisation de mise sur le marché dans l’espèce équine, reste autorisée à condition de respecter un délai d’attente pour les contrôles antidopage chez les chevaux de sport.
La Fédération équestre internationale prend chaque année des décisions concernant l’utilisation de différentes catégories de molécules dans le cadre sportif. Ces décisions visent à protéger le cheval et son cavalier. La FEI entend promouvoir un sport propre, c’est-à-dire éviter l’utilisation de substances de manière abusive, ce qui pourrait conduire à masquer des symptômes et, bien au-delà de faire gagner un cheval atteint d’un problème, l’exposer – lui et par voie de conséquence son cavalier – à des risques inutiles et jugés non-éthiques. Depuis deux ans déjà, les biphosphonates non azotés avec autorisation de mise sur le marché (AMM) chez le cheval (Tildren® et Osphos®) figurent sur la liste de substances prohibées de la FEI. Cela signifie que leur utilisation est autorisée chez le cheval de sport en respectant un délai de vingt-huit jours.
Plus récemment, la FEI s’est rendu compte que d’autres biphosphonates, azotés cette fois, une catégorie différente de celle du Tildren® et de l’Osphos®, étaient utilisés de manière abusive chez le cheval. Ce sont ces molécules qui sont interdites depuis le 1er janvier 2019. Elles sont issues de la médecine humaine, donc non étudiées chez le cheval.
En conclusion, les biphosphonates non azotés (Tildren® et Osphos®) sont autorisées à condition de respecter un délai de vingt-huit jours avant un concours et les biphosphonates azotés, dont l’alendronate et le zolédronate, sont interdites chez le cheval. Il est essentiel de dialoguer avec son vétérinaire pour s’assurer que la prescription soit la plus adaptée à son cheval et à son programme de concours.
La Fédération équestre internationale prend chaque année des décisions concernant l’utilisation de différentes catégories de molécules dans le cadre sportif. Ces décisions visent à protéger le cheval et son cavalier. La FEI entend promouvoir un sport propre, c’est-à-dire éviter l’utilisation de substances de manière abusive, ce qui pourrait conduire à masquer des symptômes et, bien au-delà de faire gagner un cheval atteint d’un problème, l’exposer – lui et par voie de conséquence son cavalier – à des risques inutiles et jugés non-éthiques. Depuis deux ans déjà, les biphosphonates non azotés avec autorisation de mise sur le marché (AMM) chez le cheval (Tildren® et Osphos®) figurent sur la liste de substances prohibées de la FEI. Cela signifie que leur utilisation est autorisée chez le cheval de sport en respectant un délai de vingt-huit jours.
Plus récemment, la FEI s’est rendu compte que d’autres biphosphonates, azotés cette fois, une catégorie différente de celle du Tildren® et de l’Osphos®, étaient utilisés de manière abusive chez le cheval. Ce sont ces molécules qui sont interdites depuis le 1er janvier 2019. Elles sont issues de la médecine humaine, donc non étudiées chez le cheval.
En conclusion, les biphosphonates non azotés (Tildren® et Osphos®) sont autorisées à condition de respecter un délai de vingt-huit jours avant un concours et les biphosphonates azotés, dont l’alendronate et le zolédronate, sont interdites chez le cheval. Il est essentiel de dialoguer avec son vétérinaire pour s’assurer que la prescription soit la plus adaptée à son cheval et à son programme de concours.
