Les organisateurs des CDI et CSI de Bois-le-Duc demeurent optimistes
Les organisateurs des CDI et CSI de Bois-le-Duc ont réaffirmé, en début de semaine, leur volonté de maintenir leur événement, à huis-clos, du 12 au 14 mars prochain. “C'est bon pour le moral que nous ayons réussi à offrir de nouveau du sport de haut niveau aux Pays-Bas dans ces circonstances particulières”, s’est félicité Frank Kemperman, directeur sportif du concours. “Les réactions des cavaliers de haut niveau sont très positives au fait qu'ils peuvent de nouveau venir à Bois-le-Duc. Les deux numéros un mondiaux, Isabell Werth et Steve Guerdat, ont déjà confirmé leur présence.”
Le Grand Prix de saut d’obstacles, labellisé 5*, devrait compter pour le lucratif Grand Chelem Rolex, aux côtés des CSIO 5* d’Aix-la-Chapelle et Calgary, ainsi que du CHI de Genève. Du côté du dressage, le CDI devrait être une des rares épreuves comptant pour le circuit de la Coupe du monde Longines, après l’étape de Salzbourg. “Les cavaliers de l’équipe néerlandaise semblent en bonne forme”, a affirmé Rob Ehrens, sélectionneur des Oranje. “Ils ont eu pas mal d'épreuves et ont donc eu l'occasion de se mettre dans le rythme. Cependant, les préparatifs pour les Dutch Masters seront plutôt difficiles car cela fait longtemps qu'ils n’ont pas pris part à une compétition de niveau 5*. Les cavaliers sont vraiment impatients de participer à l'événement.” Jeroen Dubbeldam, champion olympique, du monde et d’Europe, s’est dit “vraiment heureux” de pouvoir participer à ce concours. “Nous, les cavaliers et nos chevaux, avons suffisamment d'expérience et il faut aussi être préparé pour les épreuves 3*, mais je suis impatient de sauter au niveau 5*. Surtout le Grand Prix Rolex, le point fort de l'événement. Nous devons être prêts et offrir aux téléspectateurs du grand sport”, a ajouté le champion. De son côté, le chef de piste international Louis Konickx, qui devrait officier aux Pays-Bas, s’attend à un travail important. “Ce sera un défi. Je dois trouver le bon équilibre. Je dois voir comment les chevaux sautent le premier jour. À partir de là, je vais construire mes plans. Après tout, les chevaux ne sont pas allés à "l'école" depuis longtemps. Les parcours ne doivent pas être trop faciles, mais pas trop difficiles non plus”, a analysé le constructeur “Le parcours du Grand Prix Rolex doit être suffisamment difficile pour que le meilleur couple remporte la victoire. Nous voulons surtout offrir aux spectateurs du grand sport.”
Si la compétition est bel et bien maintenue, Bois-le-Duc sera le premier rendez-vous 5* en Europe, Wellington accueillant un concours de ce niveau ce week-end et Doha s’apprêtant à en faire de même à partir du 25 février. L’an dernier, les Dutch Masters avaient été l’un des premiers concours à faire les frais de la pandémie de Covid-19. Les organisateurs avaient annulé leur compétition au dernier moment, alors que la plupart des grooms et chevaux étaient déjà en chemin pour rejoindre les installations de la compétition. Espérons que cette année soit plus clémente pour l’événement !