Violences sexuelles: le comité fédéral s’exprime

À la suite des récentes prises de parole d’Amélie Quéguiner et d’une tribune parue hier dans l’Obs, le comité fédéral récemment élu de la FFE s’est exprimé aujourd'hui par voie de communiqué:

“À la suite de l'instrumentalisation renouvelée du sujet des violences sexuelles, Marie-Laure Deuquet, Secrétaire générale de la FFE, renouvelle les précisions suivantes: 

- Le Comité fédéral et la Fédération soutiennent toutes les victimes de violences et la Fédération s'est engagée avec la plus complète détermination dans la lutte contre les violences de toute nature. 

- La Fédération accompagne et soutient Madame Quéguiner depuis début 2020 dans le cadre des faits qu'elle dénonce. À l'initiative de Serge Lecomte, la Fédération lui a proposé de faire partie du groupe de travail sur les violences sexuelles pour mettre en œuvre un plan de prévention et de lutte contre de tels faits. Ce qu'elle a refusé. 

En janvier dernier, la FFE lui a rappelé qu'elle ne pouvait faire des amalgames sur des sujets qui n'ont aucun lien avec son histoire personnelle et qu'elle ne pouvait tenir des propos mensongers et diffamatoires contre la Fédération et son Président. Face à la persistance de ses déclarations, la Fédération a dû engager une procédure en justice pour protéger l'institution fédérale contre ces nouveaux propos diffamatoires. 

Nous sommes à l'écoute de toutes les victimes et nous réaffirmons notre main tendue à Madame Quéguiner à qui nous proposons une nouvelle fois de participer au groupe de travail dédié pour agir contre ce fléau de société qui dépasse la sphère de l'équitation. Il va de soi que si ses propos diffamatoires et mensongers étaient retirés et démentis, la plainte contre Madame Quéguiner n'aurait plus d'objet. 

Nous rappelons, une nouvelle fois, que ces sujets sont trop importants pour être utilisés à des fins électorales en jetant le discrédit sur l'équitation et sur les professionnels du monde du cheval.”