La Fédération équestre européenne réalise un sondage sur les comportements abusifs à l’entraînement

En réaction à plusieurs cas d’abus et de maltraitance envers des chevaux à l’entraînement ayant été révélés au cours des derniers mois (ici, ici ou ici), la Fédération équestre européenne (EEF) a conçu une enquête sous forme de sondage à destination de l’ensemble de la filière équine. Réalisée avec le soutien de l’organisme World Horse Welfare, dont la mission annoncée est de promouvoir le bien-être équin dans les activités sportives, de travail et de loisir, cette enquête vise à “évaluer le paysage actuel, les attitudes et opinions au sein de l’industrie et comprendre s’il s’agit de problématiques répandues”. À l’aide des réponses qui seront obtenues, la Fédération équestre européenne entend aider les fédérations nationales à mettre en place des initiatives pratiques pour lutter contre les comportements déviants. 

Disponible en quatre langues (anglais, français, espagnol et italien), le questionnaire s’adresse à tous les individus concernés de près ou de loin par le secteur équestre (cavaliers, grooms, officiels de compétition, organisateurs, propriétaires, fans…) et consiste en une dizaine de questions portant principalement sur l’expérience personnelle. Toutes les réponses sont anonymes. 

Les résultats de l’enquête seront analysés et feront l’objet d’une table ronde en coopération avec World Horse Welfare, l’association internationale des grooms, les fédérations nationales membres de l’EEF, ainsi que les clubs de cavaliers internationaux concernés. “Nous discuterons de comment nous, en tant que communauté équestre européenne, pouvons éradiquer les pratiques d'entraînement abusives et toute idée selon laquelle elles pourraient être acceptables dans le sport d'aujourd'hui”. 

“Les récents cas de comportements à l’écurie qui ont été rapportés sont incroyablement préoccupants pour notre sport et hautement préjudiciables au regard de la confiance que nous avons bâtie avec le grand public. Il est de la plus haute importance que nous comprenions maintenant l’ampleur de ce problème et que nous soutenions nos fédérations nationales dans la mise en place de mesures pour y remédier”, a déclaré Theo Ploegmakers, président de la Fédération équestre européenne. 

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