“J'ai tout pour réussir une bonne année 2020“, Alice Vancrayelynghe
Issue du nord de la France, Alice Vancrayelynghe est une jeune cavalière assoiffée de victoires et organisée pour réaliser son rêve : atteindre le très haut niveau. Accompagnée de son impétueuse Ipsy, qui lui a permis de participer à ses premiers championnats d’Europe Jeunes Cavaliers l’année dernière à Zuidwolde, aux Pays-Bas, l’espoir française s’apprête à sillonner l’Hexagone en quête de résultats et de sélections. Le week-end dernier, à l'occasion du CSI 2* Royan, entre deux épreuves, la jeune amazone de vingt ans a accepté de répondre aux questions de GRANDPRIX.
La saison extérieure commence tout juste. Comment vous sentez-vous ?
J'ai de nouveaux bons chevaux compétitifs, ce qui promet une belle saison. Je n'ai que des raisons d'être positive, et tout cela est très rassurant pour la suite!
Comment avez-vous vécu vos premiers stages fédéraux, aussi bien avec les Jeunes qu'avec les Seniors, cet hiver ?
Bien qu'ayant participé à quelques journées de détection Juniors en tout début d'année dernière avec Quito du Vilpion - que mon père a récupéré entre temps - et bien-sûr avec Ipsy, j'ai effectué mon premier vrai stage juste avant Opglabbeek (où elle couru une étape Coupe des nations Jeunes, ndlr) il y a bientôt un an. Entre temps, j'en ai refait avant chaque échéance importante, notamment les championnats d'Europe. Ces stages m'apportent d'abord un avis extérieur, ce qui est très important puisque je travaille presque toujours avec mon père (Franck Vancrayelynghe, ndlr). Il y a toujours des petits détails auxquels nous ne faisons pas attention au quotidien et certains défauts peuvent s'installer sans le vouloir. Travailler avec Henk Nooren, Barnabas Mandi et Edouard Couperie est une énorme chance.
Ayant observé le déroulement de vos stages, nous avons pu constater que la Fédération met un vrai accent sur le travail sur le plat à travers Barnabas Mandi. Quel est votre ressenti sur ce sujet ?
Je sens bien sûr une vraie amélioration, surtout avec ma jument Ipsy, qui est un peu spéciale ! (Rires) À vrai dire, j'essaie de refaire le plus d'exercices possible à la maison mais c'est forcément un peu moins bien qu'avec Barnabas. Ces exercices mettent tous les chevaux dans un super bon fonctionnement, dans un relâchement que j'arrive à obtenir de plus en plus facilement. Bref, c'est vraiment bénéfique.
Vous avez un piquet de chevaux prometteur pour 2020. Peux-tu nous parler de ton système ?
D'abord, Ipsy est avec moi et le restera pour toujours. Je devrais également conserver Dior Ter Klomp Z, que ma propriétaire ne souhaite pas vendre. Autrement, quasiment tous mes autres chevaux sont destinés à être commercialisés à plus ou moins long terme. Pas n'importe quand, ni n'importe comment. L'idée est d'abord de les valoriser un maximum à travers le sport.
Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Emmanuelle Mille, propriétaire de vos deux chevaux de tête ?
Emmanuelle a sa propre petite écurie avec huit chevaux. Elle a changé de cavalier récemment alors j'y suis allée plusieurs fois cet hiver pour entraîner ses chevaux à l'obstacle, ainsi que ses plus jeunes montures de cinq ans et six ans. Ces jeunes sont destinés à intégrer mon piquet dans les prochains mois selon les cas. Ce sont des recrues que nous formons et que nous laissons grandir pour l'avenir.
Ipsy, votre jument de tête, semble sensationnelle et très performante. Comment vos chemins se sont-ils croisés ?
Ipsy appartient à Emmanuelle Mille. Je l'ai récupérée à la fin de ses six ans. Avec mon père, nous l'avions déjà repérée et apréciée à quatre ans, même si elle était un peu folle! Un jour, Emmanuelle a contacté mon père en lui disant qu'elle pourrait me convenir et qu'il fallait absolument que je l'essaie. C'est une jument excessivement chaude. Nous avons beaucoup travaillé, et maintenant qu'elle vient de prendre douze ans, j'ai l'impression qu'elle devient tout juste mature… (Rires) Ce qui est sûr, c'est que nous n'aurions jamais imaginé pouvoir en arriver là. D'après moi, son énergie est sa meilleure qualité. C'est une bombe ! Elle a vraiment la rage de vaincre.
J'ai de nouveaux bons chevaux compétitifs, ce qui promet une belle saison. Je n'ai que des raisons d'être positive, et tout cela est très rassurant pour la suite!
Comment avez-vous vécu vos premiers stages fédéraux, aussi bien avec les Jeunes qu'avec les Seniors, cet hiver ?
Bien qu'ayant participé à quelques journées de détection Juniors en tout début d'année dernière avec Quito du Vilpion - que mon père a récupéré entre temps - et bien-sûr avec Ipsy, j'ai effectué mon premier vrai stage juste avant Opglabbeek (où elle couru une étape Coupe des nations Jeunes, ndlr) il y a bientôt un an. Entre temps, j'en ai refait avant chaque échéance importante, notamment les championnats d'Europe. Ces stages m'apportent d'abord un avis extérieur, ce qui est très important puisque je travaille presque toujours avec mon père (Franck Vancrayelynghe, ndlr). Il y a toujours des petits détails auxquels nous ne faisons pas attention au quotidien et certains défauts peuvent s'installer sans le vouloir. Travailler avec Henk Nooren, Barnabas Mandi et Edouard Couperie est une énorme chance.
Ayant observé le déroulement de vos stages, nous avons pu constater que la Fédération met un vrai accent sur le travail sur le plat à travers Barnabas Mandi. Quel est votre ressenti sur ce sujet ?
Je sens bien sûr une vraie amélioration, surtout avec ma jument Ipsy, qui est un peu spéciale ! (Rires) À vrai dire, j'essaie de refaire le plus d'exercices possible à la maison mais c'est forcément un peu moins bien qu'avec Barnabas. Ces exercices mettent tous les chevaux dans un super bon fonctionnement, dans un relâchement que j'arrive à obtenir de plus en plus facilement. Bref, c'est vraiment bénéfique.
Vous avez un piquet de chevaux prometteur pour 2020. Peux-tu nous parler de ton système ?
D'abord, Ipsy est avec moi et le restera pour toujours. Je devrais également conserver Dior Ter Klomp Z, que ma propriétaire ne souhaite pas vendre. Autrement, quasiment tous mes autres chevaux sont destinés à être commercialisés à plus ou moins long terme. Pas n'importe quand, ni n'importe comment. L'idée est d'abord de les valoriser un maximum à travers le sport.
Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Emmanuelle Mille, propriétaire de vos deux chevaux de tête ?
Emmanuelle a sa propre petite écurie avec huit chevaux. Elle a changé de cavalier récemment alors j'y suis allée plusieurs fois cet hiver pour entraîner ses chevaux à l'obstacle, ainsi que ses plus jeunes montures de cinq ans et six ans. Ces jeunes sont destinés à intégrer mon piquet dans les prochains mois selon les cas. Ce sont des recrues que nous formons et que nous laissons grandir pour l'avenir.
Ipsy, votre jument de tête, semble sensationnelle et très performante. Comment vos chemins se sont-ils croisés ?
Ipsy appartient à Emmanuelle Mille. Je l'ai récupérée à la fin de ses six ans. Avec mon père, nous l'avions déjà repérée et apréciée à quatre ans, même si elle était un peu folle! Un jour, Emmanuelle a contacté mon père en lui disant qu'elle pourrait me convenir et qu'il fallait absolument que je l'essaie. C'est une jument excessivement chaude. Nous avons beaucoup travaillé, et maintenant qu'elle vient de prendre douze ans, j'ai l'impression qu'elle devient tout juste mature… (Rires) Ce qui est sûr, c'est que nous n'aurions jamais imaginé pouvoir en arriver là. D'après moi, son énergie est sa meilleure qualité. C'est une bombe ! Elle a vraiment la rage de vaincre.
2020 : objectif Grand National !
Vous avez réemment signé vos premières performances en équipe de France, notamment aux championnats d'Europe Jeunes Cavaliers l'an dernier. Comment avez-vous vécu cette entrée en matière ?Il faut savoir que je n'avais jamais suivi les circuits réservés aux jeunes de mon âge, ni les Enfants, ni les Juniors. Commencer directement en Jeunes Cavaliers a été un vrai cap à passer ! Cela demande toute une organisation pour garder la jument en forme, rester performante et gérer tout le piquet de chevaux que j'ai derrière pour épauler Ipsy. Cette arrivée en équipe de France n'a été que du bonheur et cela m'a concrètement apporté une formidable collaboration avec la marque Hermès. Ma participation aux championnats d'Europe a véritablement déclenché le processus.
Quelle est la place de la préparation mentale dans votre entraînement ?
Je dois avouer que je ne suis pas née avec un mental exceptionnel. J’ai commencé à travailler dessus avec un entraîneur qui exerçait dans tous les sports et cela m’a beaucoup apporté. J’ai senti une grande différence! Ensuite, j’ai rencontré Bénedicte Kolnik (sophrologue et préparatrice mentale, ndlr). J’y suis allée simplement pour découvrir parce que je suis quelqu’un de très curieuse. Résultat, ça a marché du tonnerre ! (Rires) Honnêtement, je ne peux pas dire qu’elle est indispensable parce qu'il ne faudrait pas qu’elle le devienne, mais c’est une personne clé de mon évolution.
Quels sont vos objectifs pour l'année 2020 ?
D'abord, je fais partie d'une équipe du Grand National avec Thibault Pomares et Franck Curti pour les couleurs Hermès. L'idée est d'utiliser ce circuit comme formation, même si vais évidemment jouer le jeu. En tout cas, je ferai un maximum d'étapes! Il y a des enjeux importants : une belle dotation, de beaux concours avec des pistes de qualité. À côté de ça, je reste bien sûr à la disposition d'Olivier Bost pour représenter la France en Coupe des nations. Je suis d'ailleurs sélectionnée pour la Coupe des nations Jeunes d'Opglabbeek début avril! C'est un plaisir et mon premier objectif à court terme. Sinon, 2020 sera ma dernière année en Jeunes Cavaliers, alors je compte bien en profiter un maximum !
Pour terminer, qu'est-ce que nous pouvons vous souhaiter ?
Refaire la même saison que l'année dernière, mais en mieux ! J'ai tout pour réussir une bonne année 2020 : davantage d'excellents chevaux et un super entourage.