“Vertigo étant mon premier poulain, par définition, il était le plus beau et le meilleur”, Laurent Aubaux (2/2)
Âgé d’à peine plus de quarante ans, Laurent Aubaux jouit d’une chance partagée par bien peu d’éleveurs: son tout premier produit, Vertigo du Désert, s’illustre sur les plus belles pistes de la planète avec Luciana Diniz. Après être revenu sur les plus beaux souvenirs que lui a offerts le gris de seize ans, le Breton revient sur la genèse de son élevage, dont Kamelia des Brumes, la mère de Vertigo, est la fondatrice. Faisant naître des chevaux de sport par plaisir, ce passionné, à la tête d’un cheptel d’une dizaine d’équidés, met un point d’honneur à apprendre à connaître les acquéreurs de ses protégés, dans l’espoir de faire naître de belles histoires.
La première partie de cet article est disponible iciVainqueur de l’épreuve majeure du vendredi au CSI 5* de Dinard en 2024, Vertigo du Désert a bien failli se qualifier pour le barrage du Grand Prix Rolex du concours cet été, ne fautant que sur le tout dernier obstacle du parcours initial. La veille, sa cavalière, Luciana Diniz, s’était rendue à Plerguer, commune située à une vingtaine de kilomètres de là, pour “caresser la mère de Vertigo, ses sœurs et ses nièces”, comme le décrit Laurent Aubaux, le naisseur du gris. Âgé de quarante-deux ans, le passionné breton a bâti tout son élevage autour des collatéraux du hongr...
